Taxe de mouillage : Christian Estrosi monte au créneau
Le moins que l'on puisse dire c'est que le projet de taxe de mouillage, lancé en mars dernier, a fait bondir les plaisanciers et les professionnels de la plaisance de la Côte d'Azur. Ils ne se sont pas privés de dénoncer son absurdité et le mauvais coup qu'elle porte tout aussi bien à ceux qui aiment la mer qu'à ceux qui vivent de l'industrie nautique. La pétition, mise en ligne début mars par la CCI Nice Côte d'Azur a d'ailleurs enregistré déjà plus de 3.000 signatures. Aujourd'hui, c'est Christian Estrosi, député-maire de Nice, président de la Métropole qui monte au créneau.
Dans un communiqué, il "dénonce l’absurdité de la taxe mouillage réintroduite en séance de nuit lors de la discussion du projet de loi NOTRe au Sénat. Il est ahurissant que de telles dispositions soient prises sans aucune étude d’impact. Au motif d’un prétexte écologique qui ne tient pas, le gouvernement et la majorité socialiste, qui avaient promis de ne plus augmenter la fiscalité, veulent créer une taxe dans l’irresponsabilité la plus totale."
"Je m’opposerai de toutes mes forces à cette taxe, proposée une fois de plus sans concertation avec les professionnels, et qui risque de pénaliser fortement l’économie de nos ports. La Sardaigne qui a mis en place un dispositif similaire en 2006 a dû la retirer 3 ans après suite à une chute de 50% de sa fréquentation. Avec cette taxe, ce sont plus de 464 établissements et 1779 emplois directs et 18 000 emplois indirects qui sont menacés dans notre département. Une telle mesure aurait des conséquences désastreuses : les bateaux de plaisance ne viendraient plus dans nos ports ! "note le député maire. Dans le cadre de la deuxième lecture à l’Assemblée nationale il s'opposera à cette disposition qu'il qualifie de "redevance idéologique".
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