Sus aux rides avec Feeligreen et Christophe Bianchi
La microélectronique mène à tout. Christophe Bianchi ne nous promet pas l’éternelle jeunesse mais Feeligold, sa gamme de patch utilisant l’électrostimulation pour favoriser la régénération du collagène, s’emploie à estomper l’outrage des ans sur un visage. Pour poser vos questions en direct à cette jeune pousse de Grasse qui séduit les investisseurs, startup-show vous donne RV le jeudi 7 février de 17h à 17h30.
Rien ne prédestinait Christophe Bianchi à travailler dans le secteur de la cosmétologie. Cet ingénieur en électronique a mis ses talents pendant une vingtaine d’années au service de start-up de la microélectronique en France et aux Etats-Unis. Cette expérience lui a donné envie de se frotter à la création d’entreprise. Après avoir fait un MBA, il s’est d’abord lancé comme consultant auprès d’entreprises étrangères intéressées par le marché européen, puis il a franchi le pas, début 2012, et créé à Nice, Feeligreen, une jeune pousse qui développe des cosmétiques innovants.
"J’ai passé un contrat de licence exclusive pour 3 ans avec un laboratoire de recherche japonais, spécialisé dans la R&D électronique à vocation médicale avec des applications en cosmétique", explique Christophe Bianchi. "J’avais un objectif, m’orienter dans la cosmétique instrumentale, un domaine où les ingénieurs, et pas seulement les chimistes, ont une expertise à apporter". C’est ainsi que sont nés les patchs anti-âge pour le visage utilisant l’électrostimulation pour favoriser la régénération cellulaire. Des SPA en France comme le Mas Candille sur la Côte d’Azur, mais aussi des salons d’esthétique à Moscou proposent déjà avec succès la gamme de soins Feeligold. Et en mars prochain, Feeligreen participera à Bologne, sur le pavillon d’UbiFrance, à Cosmoprof, l’un des plus importants salons dans le monde pour les produits cosmétiques.
Feeligreen rejoint Innograsse
Pour l’heure, les patchs Feeligold, sont fabriqués au Japon mais Christophe Bianchi, qui a noué un partenariat avec l’Université de Nice Sophia Antipolis, compte faire évoluer le produit et le faire fabriquer en France. Avec le soutien du pôle de compétitivité PASS, qu’il a rejoint fin 2012, et l’association Cosmed, il a déjà identifié les entreprises qui pourront assurer la fabrication en région Paca. Reconnu par le club Sophia Business Angels comme l’un de projets les plus prometteurs en 2012, Feeligreen fait partir aussi des projets sélectionnés pour une éventuelle prise de participation par le nouveau fonds d’amorçage (FCPR Fonds Entrepreneurial 06) en 2013.
Fin 2012, Christophe Bianchi, qui vient de s’installer dans la pépinière InnovaGrasse, a bouclé une première levée de fonds de 200 000 euros sous forme de « love money » apportés par des proches. Il s’est également rapproché du pôle de compétitivité Eurobiomed dans l’idée de développer de nouvelles applications médicales.
Christiane Navas