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Stations de ski : un business à la hausse !

Stations de ski : un business à la hausse !

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La neige, or blanc du 06 ? Après des années difficiles, les stations de sports d'hiver des Alpes-Maritimes repartent de l'avant. La quasi-totalité d’entre elles investit dans la neige de culture pour garantir un enneigement minimum ou, pour les plus hautes, sécuriser le début de saison. 1,8 million d'euros à Gréolières, 1,5 million du côté de Roubion, plus de 3 millions à Valberg, ou encore 5,5 millions d'euros engagés cette année à Auron pour une nouvelle retenue collinaire.

 

Dans le Mercantour, «le remplacement progressif du parc des remontées mécaniques, devenu largement obsolète en 2000, a permis d’enrayer la dévalorisation des stations et d’attirer de nouveaux investisseurs immobiliers» constate Régis Martin, directeur général du Syndicat mixte des stations du Mercantour. Les projets se multiplient à Isola 2000, et d’autres devraient voir le jour sous peu du côté d’Auron. Une situation enviée des acteurs de moyenne montagne, à l’instar de La Colmiane ou de Roubion, bien pauvres en capacité hôtelière.

 

Plus de loisirs "hors ski"

 

Réchauffement climatique oblige, la majorité de ces stations ne mise plus à 100 % sur la neige et tente de déployer son activité sur l’ensemble de l’année. « À ce niveau-là, en ayant déjà développé différents événements, Valberg est en avance sur nous, concède Régis Martin. Auron va suivre cette tendance. » Même durant la saison d’hiver, un réservoir de développement existe sur les loisirs "hors ski", pôle de consommation qui ne représente encore que 6% de la somme journalière dépensée par un touriste. « Mais attention ! prévient Jean-Marc Bérard, directeur général de la société d'économie mixte Cimes du Mercantour. Le "hors ski" doit se limiter à des activités annexes, nous devons bien garder un positionnement "ski". » Et qui dit plus de dépenses, dit plus de pouvoir d'achat. Nos montagnes - fréquentées à plus de 70% par des Azuréens - doivent donc également attirer de nouvelles clientèles avec une offre d'hébergement et de services de qualité.

 

Développer les politiques commerciales

 

Première cible : les marchés étrangers. L’aéroport Nice-Côte d’Azur est un point névralgique pour happer les touristes européens. Autre piste de réflexion : le tourisme d’affaires. «Des demandes existent, mais avec peu de services en face » explique Jean-Marc Bérard, pour qui « le développement d’infrastructures d’accueil dans les stations » est un pré-requis. Enjeu bien compris par Valberg qui compte se doter d’un centre de séminaires en haut des pistes, à usage hivernal comme estival.

Jean-Christophe Magnenet

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Article publié en partenariat avec Le Journal des Entreprises Alpes-Maritimes. Retrouvez un dossier complet consacré aux stations de sports d'hivers azuréennes dans le quatrième numéro de ce mensuel, en vente en kiosques à partir du 7 mars.

 

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