Start-up Internet : le capital-risque n'a pas disparu
"Depuis janvier, 2,3 milliards de francs ont été investis dans des start-up françaises, mais les fonds privilégient le secteur technologique et les entreprises expérimentées" note Le Monde dans un article intitulé "La dure sélection des start-up". Certes ces fonds investis ont baissé par rapport à l'an dernier : 2,8 milliards de francs pour la même période. Mais ce n'est pas l'écroulement que l'on aurait pu redouter en regard des difficultés boursières.Le Monde tente de dégager les nouvelles tendances du capital-risque version 2001, l'âge de raison. Plusieurs lignes de force se révèlent : les investisseurs cherchent à "sauver les meubles". Réaliser des "bridges" pour tenter de sauver leurs investissements (refinancement des sociétés dans lesquelles des intérêts sont déjà engagés). Les montants investis sont plus concentrés. Les entreprises expérimentées sont privilégiées. Les technologiques sont revenues en grâce. De nouveaux acteurs entrent en jeu comme les industriels "classiques" qui cherchent à acquérir de la technologie à bon prix en investissant dans des start-up très "ciblées". La demande n'en reste pas moins grande : Actuellement, 8 milliards de francs sont recherchés par des jeunes pousses en sursis pour se développer, est-il estimé dans Le Monde.