Start Up Factory : FRED et Pollustock remportent le concours
Un excellent cru pour la session d'automne de Start Up Factory qui s'est tenue hier soir aux Espaces Antipolis, à l'abri (menaces de pluie) dans le grand auditorium, et en suivant de rigoureuses conditions sanitaires (masques, gel hydroalcoolique, distanciation…). La listes des douze "pitchs" le laissait d'ailleurs déjà entrevoir. Elle a été ouverte en beauté avec l'étonnant projet Hovertaxi mené par Romuald Ferriol. "Luc Besson l'a rêvé, Romuald l'a fait" a résumé en présentation Daniel Dib, le président de Sophia Business Angels, le club organisateur de la manifestation. (Photo DR : avec masques, Mira Hizobel Mclean, à gauche, et Stéphane Asikian, à droite, au milieu des organisateurs de SBA).
Il s'agit d'un concept pour un nouveau transport aérien avec un petit avion à hydrogène de type drone avec 8 moteurs et pouvant emporter 5 personnes, projet mené par des professionnels de l'aéronautique. Le projet vise à construire un prototype pour assurer dans un contexte touristique et événementiel une liaison Cannes-Saint-Tropez, .
Ce n'est toutefois pas ce projet qui a remporté le concours. Nouveauté en effet cette année, SBA avait pimenté sa Start Up Factory d'un concours avec deux gagnants qui bénéficieront d'un suivi de 12 heures, personnalisé et gratuit, par des membres du club. Premiers vainqueurs de cette nouvelle formule : Mira Hizobel Mclean avec FRED et Stéphane Asikian avec Pollustock.
FRED, vise à mettre à la disposition des chauffeurs et des sociétés de VTC (Voitures de Transport avec Chauffeur), les mêmes outils que ceux d'Uber. Fondatrice d'une société de VTC en 2008, Mira Hizobel Mclean avait été touchée de plein fouet par la montée d'Uber. Elle a voulu aussi que les VTC puissent bénéficier d'un service numérique aussi efficace. Mais à l'inverse des chauffeurs d'Uber, sa plateforme permet aux VTC de garder la propriété de leur clientèle, de ne pas verser de commission à chaque transport et de n'avoir à régler à FRED que 60€ par mois. Pour le même travail, une économie annuelle qui peut approcher les 15.000€ estime la fondatrice.
Stéphane Asikian avec Pollustock vient quant à lui en aide à la mer et aux océans. L'idée est simple : plutôt que les mégots, papiers, plastiques et autres saletés ne partent directement à la mer quand il pleut à travers le rejet des canalisations pluviales, pourquoi ne pas les arrêter avant. D'où l'idée de filets nasses innovants. Ils reposent sur un principe volumétrique adapté à la rétention des micro-déchets et permettent d'éviter ces rejets polluants. Cannes a d'ailleurs commencé à poser ce type de filets.