Sophia : un dîner-débat qui prend une étonnante ampleur
Les organisateurs de la JCE Antibes Sophia Antipolis en sont les premiers étonnés : le dîner-débat sur Sophia du 15 novembre a mis en ébullition le monde économique local et se transforme en un véritable forum sur l'avenir de la technopole.
Les organisateurs de la JCE (Jeune Chambre Economique) d'Antibes Sophia Antipolis ne s'attendaient pas que leur dîner-débat sur Sophia Antipolis prenne une telle ampleur. Quand ils avaient commencé en juin à le préparer pour le 15 novembre en prenant pour thème Sophia Antipolis, personne ne pensait que ce serait l'occasion d'engager des discussions au sommet sur l'avenir de la technopole (voir l'article de Sncom "Tout sur Sophia", thème d'un dîner-débat de la JCE"). Depuis, il y a eu quelques nouvelles annonces de plans sociaux et une situation économique qui s'est sérieusement dégradée pour beaucoup d'entreprises des nouvelles technologies en général et des télécoms en particulier.Du même coup, ce rendez-vous associatif est devenu un forum essentiel pour le futur technopolitain. Les autorités institutionnelles (préfet, président de la CASA -Communauté d'agglomération de Sophia Antipolis-, président de la CCI NCA), comme les responsables de clubs professionnels ont déjà témoigné de leur intérêt pour cet événement qui doit permettre le plus large échange d'idées. L'association Telecom Valley a, de son côté, invité par mail ses membres à une réunion "informelle" avant le 6 novembre pour qu'ils puissent "échanger librement leur vision de leur activité actuelle et à moyen terme, avec les impacts possibles sur l'emploi, éventuellement sur la pérennité d'une implantation locale."La Telecom Valley s'inquiète en particulier de l'impact de la situation actuelle sur les sociétés de sous-traitance. Autant de données qu'elle compte recueillir pour les transmettre aux acteurs institutionnels chargés de soutenir l'emploi sur la Côte d'Azur. Des données qui permettront aussi d'alimenter les réflexions lors du débat du 15 novembre. Quant à la JCE, elle a déjà engrangé une centaine d'inscriptions quelques jours à peine après lancé les invitations. Ce qui prouve bien, s'il le fallait, que la conjoncture sophipolitaine n'est pas bonne et qu'elle inquiète de plus en plus chefs d'entreprise et salariés de Sophia et du high tech azuréen. Ceux qui travaillent et vivent la technopole au quotidien…