Sophia n'aura pas son système de voitures en libre-service
Le projet d'implanter le système 'Praxitèle' sur la technopole a été finalement repoussé en raison des faibles performances des voitures électriques sur autoroute.
Le projet semblait pourtant bien avancé. La filiale transports de Vivendi avait envisagé, en fin d'année dernière, la mise en place sur la technopole de 'Praxitèle', un service de voitures électriques en libre-service testé à Saint-Quentin-les-Yvelines. Pour la technopole, il s'agissait de palier la faiblesse des transports en commun et les coûts très élevés du taxi entre notamment l'aéroport et Sophia. Les discussions s'étaient poursuivies en début 2000 avec les élus concernés et les représentants des institutions (voir l'article 'Voitures en libre-service peut-être avant juin'. L'objectif était de rendre le système opérationnel si possible avant juin.Il a fallu cependant déchanter. Si tous les élus s'étaient montrés très intéressés, Renault, qui devait fournir les voitures, a finalement renoncé. L'obstacle semble avoir été plutôt d'ordre 'psychologique'. Il y a une portion d'autoroute à emprunter entre l'aéroport et Sophia. Le constructeur a estimé que les performances de ses véhicules électriques (ils ne dépassent pas les 110 km/h) n'étaient pas suffisantes sur la partie autoroutière et que ce serait pour lui presque une contre-publicité. D'où ce retrait en attendant qu'un modèle électrique de performances supérieures ne soit construit.Le STGA, le syndicat qui s'occupe des transports en commun sur Sophia compte cependant améliorer la situation en mettant en place un système de navettes permettant d'aller d'un point à un autre de la technopole à la rentrée de septembre. Tandis que pour la fin de l'année, en plus de la liaison Ceram IUT, un bus devrait être dédié aux étudiants du Ceram entre Sophia et la gare d'Antibes.