Sophia : les leaders de la nouvelle économie
Au colloque du CICA, 'Entreprendre avec les leaders de Sophia Antipolis', une ouverture sur les dix prochaines années de la technopole.
La bonne santé de Sophia Antipolis, la 'trentenaire' ? Il était possible de la visualiser, au CICA (Centre International de Communication Avancée) lors du colloque 'Entreprendre avec les leaders de Sophia Antipolis'. Nuls ne la représentaient mieux, cette bonne santé que Fabrice Grinda (Aucland), Philippe Médiavilla (Metrix), François Helt (Dust), Jacques Lignières (Amadeus), Dominique Pouliquen (Realviz), Christian Van Ghelder (Lucent Technologies), les participants à la table ronde de l'après-midi sur les clés de la réussite.La seconde génération de la technopoleIls offraient sous des formes différentes (de la start-up à la multinationale), autant d'exemples vivants de la percée de la Net économie sur la Côte d'Azur. La seconde génération de la technopole. L'avenir aussi pour un parc scientifique qui, si il veut encore compter dans trente ans, se doit de rester sur la crête de la vague technologique.Dans la matinée, un autre débat avait eu lieu sur les perspectives de développement de Sophia Antipolis. Même thème du succès en quelque sorte mais, porté à un niveau différent. Il ne s'agissait plus de parler des qualités de l'entrepreneur ou de l''entreprenaute' (contraction de entrepreneur et internaute) mais des ingrédients à mettre en oeuvre pour que l'aventure Sophia Antipolis puisse se poursuivre et s'élargir dans le nouveau siècle.Les pistes du futurGérard Passera, directeur général de la SAEM, Jacques Gros, président de la Telecom Valley et Pierre Conruyt, évoquèrent les nouvelles pistes. La mise en place des parcs associés en est une. Jacques Gros donna l'exemple d'une des idées qui se fait jour sous ce concept : celui d'une e-business city autour d'IBM La Gaude avec l'installation de start-ups et d'entreprises travaillant sur le commerce électronique. Autre piste : la formation avec le projet de campus STIC (Sciences et technologies de l'information et de la communication) qui a été considéré comme prioritaire dans l'élaboration du prochain contrat de plan Etat-Région.Il fut également évoqué le problème des réseaux optiques et le souci des entreprises de disposer de hauts débits à des tarifs qui ne soient pas, comme actuellement, dissuasifs. Un point crucial si la Côte d'Azur veut voir se multiplier les start-up autour d'Internet. Autres sujets abordés : la transformation des institutions avec le transfert d'une partie des compétences de la SAEM vers le Symisa, la Maison de Sophia, l'intercommunalité, la pénurie immobilière. Avec en conclusion une question : Sophia dans dix ans ? Réponse consensuelle : un modèle qui diffusera les nouvelles technologies dans toute la région. En quelque sorte une locomotive pour l'entrée de la Côte d'Azur dans la nouvelle économie...L'entrée dans la nouvelle économieA noter encore au cours de cette journée qui clôturait les manifestations du trentième anniversaire, l'attribution de prix : Amadeus (catégorie Major, entreprise la plus valorisante en terme de croissance); Istar (catégorie PME, innovation technologique et croissance); Respublica (créativité et emploi). Une personnalité de choc aussi pour le 'club de la presse' qui s'est tenu dans l'après-midi : Marcus Wohlrab, le directeur Europe du Nasdaq.L'occasion d'inaugurer une nouvelle formule trimestrielle de 'rendez-vous de la nouvelle économie'. Car désormais, Sophia Antipolis y est entré en plein. C'est sa grande chance pour au moins les prochaines années (les projections à trente ans tiennent désormais de la boule de cristal). C'est aussi la grande chance de toute la Côte d'Azur qui pourra trouver dans la technopole les compétences dont elle a besoin pour doper ses activités traditionnelles aux nouvelles technologies ...