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Sophia : le site d'HP touché mais son avenir est sauvegardé

43 suppressions de postes (14% des effectifs) dans les deux ans sur le site sophipolitain d'Hewlett-Packard au titre du plan de restructuration : c'est 43 de trop estiment les syndicats qui notent cependant qu'aucune activité importante ne devrait quitter le site.

43 suppressions de postes (14% des effectifs) dans les deux ans sur le site sophipolitain d'Hewlett-Packard au titre du plan de restructuration : c'est 43 de trop estiment les syndicats qui notent cependant qu'aucune activité importante ne devrait quitter le site.


HP Sophia Antipolis s'en tire finalement bien : le plan social engagé par le géant américain de l'informatique se traduira par la suppression de 43 postes sur le site de HP Sophia Antipolis soit 14% des effectifs (sur la technopole on compte actuellement 310 CDI auxquels viennent s'ajouter une centaine de "sous-traitants"). La déclinaison du plan social suivant les sites a été donnée la semaine dernière. Initialement, sur la France, il avait été annoncé la suppression de 1.240 postes.

Aucune activité importante ne devrait quitter le site

Suite à une très forte mobilisation des employés de HP France, mobilisation relayée par les pouvoirs publics, le nombre des suppressions de postes avait été ramené à 990. Il a été revu un peu plus à la baisse, le plan s'établissant à la suppression de 886 postes sur deux ans (18,1% de l'effectif HP France). En 2006, ainsi, 767 postes seront supprimés sur les sites français et 119 autres postes disparaîtront en 2007.

Syndicat majoritaire chez HP, la CFTC a noté que Sophia, Grenoble et Ulis avaient été moins touchés que ce qu'il était craint mais que cette restructuration "frappe lourdement surtout les non cadres, les fonctions centrales, Isle d'Abeau et les agences de Province". A Sophia Antipolis, les syndicats ont certes protesté devant l'annonce de ces 43 suppressions de postes. Marc Segond représentant de la CFTC sur le site, note que ""ce chiffre est en ligne avec nos craintes. La bonne nouvelle cependant est qu'aucune activité importante ne devrait quitter le site !"

Un des scénarios "noirs" était en effet sur Sophia, la suppression d'activités majeures comme celle d'Open View, le système de surveillance de réseaux d'HP qui est leader mondial dans son domaine devant IBM. En terme de développement, Sophia est le centre stratégique mondial d'Open View et 40% des effectifs du site sont occupés par cette activité (développement et support deuxième niveau). Une forte réduction de postes sur Sophia aurait donc signifié un gros risque de suppression du site. Ce qui n'est donc pas le cas aujourd'hui.

Des effectifs qui resteront plus élevés qu'après la fusion avec Compaq

Le site sophipolitain retombera ainsi d'ici deux ans à 270 salariés. Un peu plus même qu'après la fusion avec Compaq au début des années 2000, fusion qui s'était alors soldée par la suppression de 80 postes et qui avait fait chuter les effectifs à 260 salariés. Depuis les effectifs étaient ensuite remontés peu à peu au chiffre actuel.

Les suppressions de postes devant se faire par des mises à la retraite anticipées et des départs volontaires, et Sophia présentant une pyramide des âges relativement élevée, cette nouvelle restructuration devrait être moins douloureuse que ce qu'il était initialement craint. Il est possible aussi d'espérer raisonnablement que le site d'HP étant partie prenante du Pôle de compétitivité SCS (Solution communicantes sécurisées), les effectifs, portés par de nouveaux projets de recherche, puissent recommencer à augmenter. HP Sophia, aujourd'hui est certes touché. Mais son avenir reste ouvert.

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