Sophia : le deuxième étage de la fusée Techlink
En mettant sur le marché T.DocLink et T.RecrutLink, la SII de Sophia Antipolis se lance résolument dans l'édition logicielle. Une nouveau challenge pour la start-up d'Yvette Godwin.
Une nouvelle étape pour Techlink ! Lors du premier salon Monnet (Monaco Net Show) du 20 au 22 septembre, la start-up lancée il y a un peu plus de deux ans à Sophia Antipolis par Yvette Godwin, a présenté ses nouveaux logiciels : /www.techlinksa.com/INDEX.CFM?ACTION=DOCLINK"> T.DocLinkpour la gestion documentaire qualité et /www.techlinksa.com/INDEX.CFM?ACTION=RECRUTLINK"> T.RecrutLinkpour la gestion des ressources humaines.Techlink est société qui a grandi très vite sur le créneau des SII (sociétés de services informatiques). Au printemps dernier, en soufflant ses deux bougies, elle avançait un effectif d'une quarantaine de personnes. Mais cette fois, c'est un nouveau grand coup d'accélérateur qui est donné. D'autant plus, qu'à cette extension d'activité, vient s'ajouter une extension de territoire : de locale, Techlink était déjà passée au national cette année. Maintenant, c'est l'échelon international et notamment une expansion autour du bassin méditerranéen, qui est visé.Le développement de portails d'entreprises' Dès le départ, quand j'ai créé Techlink, je voulais faire une passerelle vers les nouvelles technologies de la communication,explique Yvette Godwin, 42 ans, ingénieur informatique de formation à qui une année passée au CPA Méditerranée a donné des ailes. Je voulais aider le client, l'accompagner dans l'utilisation des NTIC. Nous avons débuté par des prestations classiques de SII, comme l'assistance technique. Mais cela avec l'esprit de réaliser des développements au forfait, de proposer des produits innovants pour les prospects.' 'Une première étape a été franchie en janvier 1999 : le recrutement d'un ingénieur orienté vers les services innovants en matière de nouvelles technologies. Avec lui, nous avons réfléchi comment bâtir notre offre. Nous avons alors commencé à concevoir et développer les différents logiciels que l'on met sur le marché aujourd'hui. Notre objectif était de préparer une plate-forme générique de développement de portail destiné à s'adapter à chaque forme d'activité. Notre premier portail de base, c'est donc DocLink qui doit permettre à l'entreprise de gérer sa communication interne, d'avoir des forums, des news group, des sélections d'infos, etc.'Extension sur l'Europe et le MaghrebPour Techlink, c'est une nouvelle vie qui commence. Au départ, l'activité de services prévalait avec des prestations intellectuelles d'assistance technique, de conseil et de création de logiciels sur mesure pour le client. Désormais, l'orientation est claire : la vente de produits et services. Cela implique de prévoir la commercialisation, la distribution, le support client, la hot line, etc. Cela implique également une extension du territoire.Nous travaillions au départ presque exclusivement avec les entreprises de Sophia Antipolis,note Yvette Godwin. Puis nous sommes allés en PACA. Maintenant nous abordons le national et visons l'international, principalement l'Europe et le Maghreb. Notre équipe déjà comporte une dizaine de nationalités (Français, Anglais, Américains, Suisse, Allemand, Iranien, Marocain, Sénégalais, Philippin, etc.). Le recrutement entre autres de Diane Bouzebiba, qui a une sensibilité marketing, nous a permis d'élaborer une stratégie de développement de l'offre et d'envisager de nous étendre à Paris, dans l'Europe et le Maghreb.'Techlink a déjà pris une dizaine de salariés de plus en quelques mois (une cinquantaine d'employés actuellement pour un chiffre d'affaires de 8 millions de francs en 1999 et une prévision de 12 millions de francs en 2000). Un développement fulgurant qui devrait encore s'accélérer si la mise à feu du deuxième étage de la fusée Techlink réussit…