Sophia : le centre de R&D japonais IMRA Europe à l'ouverture !
Installé depuis plus de trente ans dans la technopole, le centre de R&D japonais IMRA Europe était resté jusqu'à présent très discret. Datée mars 2018, la première newsletter qu'il diffuse aujourd'hui tient de l'événement. L'Institut s'y présente, parle de ses projets, de ses équipes et fait part de sa volonté de s'ouvrir au monde extérieur en recherchant notamment de nouvelles collaborations à Sophia.
Resté jusqu'à présent très discret, IMRA Europe, entreprise japonaise installée à Sophia Antipolis depuis plus de trente ans, communique. L'Institut Minoru de Recherche Avancée, fondé en 1986 par Minoru Toyoda, membre de la famille Toyota, vient ainsi de lancer en mars 2018 sa première newsletter. Un événement. En édito, il est rappelé la création dans la technopole d'un centre de R&D d'Aisin Seiki, équipementier automobile appartenant au groupe Toyota, site dans lequel sont intégrés en 1999, les mini-laboratoires que le groupe avait ouvert en Angleterre, en Allemagne et à Paris.
Energie, moteurs électromagnétiques et vision assisté par ordinateur
D'où le changement en IMRA Europe, suite à ce rattachement des pôles R&D allemand et britannique. A sa création, IMRA s'était focalisé sur trois domaines : l'informatique, la robotique et l'énergie. IMRA Europe affine ces orientations et retient trois secteurs principaux : le domaine énergétique, les moteurs électromagnétiques et la vision assisté par ordinateur. Sa volonté est d'innover "en créant des technologies contribuant au bien-être de l'humanité et à la protection de l'environnement dans le secteur de l'automobile et de l'énergie."
Président d'IMRA Europe, Koji Kiryu fut l'un des premiers ingénieurs chercheurs de la société. Il rappelle qu'il avait alors travaillé sur plusieurs projets de recherche avancée dans le domaine de l'énergie, notamment le stockage de l'hydrogène (il en est devenu l'un des spécialistes) et le générateur solaire. Le type de recherche qui sont menées à Sophia ? "Notre R&D est tournée vers le futur. Nous travaillons sur trois domaines : la science des matériaux, la science informatique et l'électromagnétique. En science des matériaux, nous menons des recherches sur des technologies avancées telles que la thermoélectricité", précise Koji Kiryu.
"Nous sommes prêts à casser toutes les barrières"
"En sciences informatiques, nous nous intéressons à l'intelligence artificielle et particulièrement aux réseaux neuronaux profonds, afin d'anticiper les dangers dans les voitures autonomes".
"Enfin, en électromagnétique, nous cherchons de nouveaux modèles de moteurs pour véhicules électriques ou hybrides, d'une efficacité plus importante que les moteurs génériques. Notre client principal est notre maison-mère Aisin Seiki et ses filiales".
Mais Sophia appréciera surtout, à travers cette première newsletter, la volonté d'ouverture de ce remarquable centre de R&D japonais, dont le travail pour beaucoup de Sophipolitains restait un peu mystérieux. "Pour concevoir de nouvelles technologies, il est nécessaire d'interagir et de s'ouvrir au monde. Nous voulons booster nos activités en dehors d'IMRA, particulièrement à Sophia, pour créer de nouvelles collaborations" explique Koji Kiryu.
"Nous disposons de suffisamment de places dans nos locaux pour accueillir de nouveaux collègues du monde entier. Nous sommes prêts à casser toutes les barrières et à créer des relations gagnant-gagnant". Aussi, bienvenue ! Et cela tout particulièrement pour le pôle automotive azuréen en plein essor !