Sophia : l’attractivité de la Côte au crible de l’Observatoire des Régions
Les résultats du 1er Observatoire des Régions sur la perception des Français de l’attractivité des territoires ont été présentés à l’occasion de l’inauguration du site de Newton Offices à Sophia Antipolis. La Côte d’Azur y est bien perçue par son climat, son environnement, son aéroport et maintenant ses emplois attractifs. Reste deux questions à régler : le logement et la mobilité.
Quels regards les Français, les salariés et les chefs d’entreprise portent sur l’attractivité des régions et tout particulièrement la notre ? C’est à cette question que répond l’Observatoire des Régions dont les résultats d’une étude de “perception” ont été présentés à un panel de chefs d’entreprises azuréens lors de l’inauguration du site de Newton Offices, la semaine dernière à Cor Natura. Qualité de vie, environnement, situation géographique, logement, transports, dynamisme économique… ont été pris en compte. L’occasion de mieux comprendre comment les régions sont perçues en termes d’attractivité. Les Français seraient-ils prêts à vivre ailleurs, où et avec quelles motivations ? (Photo WTM : une table ronde sur l'attractivité des Alpes-Maritimes lors de l'inauguration du site Newton Offices Sophia Antipolis).
Produit par l’Institut Enterritoires avec Odoxa et Deloitte, ce 1er Observatoire des Régionsà l’initiative de Stan et Newton Offices, apporte des réponses. La première : les résultats témoignent d’un “bonheur en régions”. Les Français sont majoritairement heureux là où ils vivent mais néanmoins restent prêts à bouger : 90% des salariés seraient prêts à quitter leur région si une opportunité professionnelle se présentait. Ils déposeraient alors de préférence leurs valises en Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Bretagne ; ils rêvent aussi de petits villages ou de villes moyennes. Signe de l’évolution de la société, la qualité de vie est désormais jugée déterminante par les Français : s’ils avaient à changer de territoire, c’est ce critère (78%), loin devant le développement économique (16%) ou la dynamique de l’emploi et la formation (19%) qui déterminerait le choix de leur nouvelle région.
A cette aune, comment se positionne la région Sud et plus particulièrement la Côte d’Azur. Une table ronde animée par Christian Huault, directeur de la diversification éditoriale de Nice-Matin, a été engagée avec Guillaume Pellerin, président-fondateur Newton Offices, Fabien Giausseran, Directeur adjoint pour l'Asie du Nord du Groupe Robertet, Sylvain Rouget, Directeur du développement de la Fondation Sophia Antipolis, et Franck Cannata, Président Fondateur de Transcan et membre de l'UPE06.
Les forces de la Côte d’Azur ? Elles sont bien connues. Son climat et la qualité de son environnement entre mer et montagne, bien sûr. Son aéroport qui la met à portée des grandes villes du monde ; ses marques fortes, Cannes, Nice, Grasse et Sophia Antipolis. Mais aussi de plus en plus, notamment avec la montée en puissance de la technopole, l’opportunité de trouver des emplois valorisants. Reste quand même deux points beaucoup moins positifs : le logement difficile à trouver et des prix de l’immobilier élevés ; la mobilité avec des embarras de plus en plus sévères de circulation sur le littoral. Deux problèmes qui devraient être réglés par le collectif et l’innovation si l’on veut que la Côte garde toute son attractivité.