Sophia à l'âge de pierre (Libération)
Qu'on se rassure. Sous ce titre "Sophia-Antipolis retourne à l'âge de pierre", Libération ne fait pas état d'un cataclysme qui aurait frappé la technopole, ou d'une aggravation quelconque de la crise économique qui la touche à travers le secteur des télécoms. Sylvie Briet, l'envoyée spéciale du quotidien, s'est attachée tout simplement à un stage de paléontologie qui se déroule sous les pins et au cours duquel des futurs chercheurs réapprennent et analysent la taille du silex. Ainsi 25 doctorants et post-doctorants de neuf nationalités différentes sont-ils réunis pour une école thématique d' «expérimentation et analyse technologique de la pierre taillée préhistorique». "Ils préparent des thèses sur des sujets comme «le comportement des premiers hominidés entre 2,3 et 1,7 million d'années» ; vont régulièrement sur le terrain en Afrique ou à Bergerac et doivent savoir reconnaître un éolithe (pierre taillée naturellement) d'un silex effectivement taillé par l'homme. Ou encore être capables de reconstituer les gestes de l'homme préhistorique", note Libé. Trois tonnes de silex (des blocs naturels pris dans le Bergeracquois) ont été apporté à Sophia. Voila tout simplement l'explication d'un spectacle incongru dans une technopole tournée vers le futur : celle d'une vingtaine de jeunes assis en rond sur des cagettes qui cassent des cailloux, comme il y a quelques millions d'années...