Sophia : la médaille de cristal du CNRS à Etienne Samain
Ingénieur du laboratoire Géoazur (CNRS-IRD-OCA-UNS) dans la technopole, Etienne Samain recevra demain mardi la médaille de cristal du CNRS. Spécialiste de géodésie spatiale et expert en instrumentation dans le domaine des liens optiques, Etienne Samain a permis de développer les meilleurs systèmes de datation au monde, ainsi que des projets de télécommunications optiques ou encore des projets liés à la surveillance de l’espace.
Un autre acteur de la recherche azuréenne à l'honneur. Après la médaille de bronze du CNRS décernée la semaine dernière à Julien Colombani, un jeune chercheur, pour ses travaux sur la croissance tissulaire, c'est un ingénieur, Étienne Samain, qui sera distingué. Chef de projet en conception et développement en expérimentation et ingénieur de recherche CNRS, il recevra la médaille de cristal du CNRS demain mardi 15 novembre à 11 heures à l’amphithéâtre du Gredeg (Bâtiment 2), sur le Campus Azur du CNRS à Sophia Antipolis. Spécialiste de géodésie spatiale et expert en instrumentation dans le domaine des liens optiques, ses travaux ont contribué à développer les meilleurs systèmes de datation au monde, ainsi que des projets de télécommunications optiques ou encore des projets liés à la surveillance de l’espace.
La médaille de cristal du CNRS, est-il rappelé, distingue chaque année des ingénieurs, des techniciens et des administratifs. Elle récompense celles et ceux qui, par leur maîtrise technique et leur sens de l’innovation, contribuent, aux côtés des chercheurs, à l’avancée des savoirs et à l’excellence de la recherche française. C'est le cas pour Étienne Samain.
En partenariat avec des organismes de recherche (Cnes, Onera…) et des industriels (Airbus-DS, Thales Alenia Space), il a conçu des projets innovants liés aux missions spatiales et aux équipements d’observation au sol. Grâce à ses compétences dans les technologies de pointe en métrologique par lien laser, il anime une équipe instrumentale de recherche et développement au sein de l’UMR Géoazur et de l’Observatoire de la Côte d’Azur (OCA).
Il a ainsi été le principal investigateur et le concepteur du projet spatial de Transfert de temps par lien laser (T2L2) destiné au satellite d’observation Jason-2. Son expertise fait aujourd’hui du projet T2L2 une technique de référence pour la synchronisation d’horloges. En outre, Étienne Samain est responsable de la Station de télémétrie laser MéO, l’un des instruments les plus importants au monde pour les mesures des distances satellites et Lune.
L’ingénieur de recherche est parallèlement à l’origine de contrats originaux entre l’OCA, le CNRS et le monde de l’industrie aérospatiale. Ces collaborations fructueuses ont notamment permis le développer les meilleurs systèmes de datation au monde, des projets de télécommunications optiques ou encore des projets liés à la surveillance de l’espace.