Sophia à Juan : les raisons d'un succès
A l'occasion de la Fête de la Science, Sophia Antipolis a renouvelé au Palais des Congrès de Juan-les-Pins son opération à la rencontre du grand public. Le succès de cette seconde édition s'est encore accentué le week-end dernier avec 5.500 visiteurs sur deux jours. A travers des stands, animations, conférences ou ateliers, les labos, grandes écoles, entreprises, start-up, associations, pôles de compétitivité de la technopole, ont donné à tous la possibilité de toucher du doigt, d'une façon ludique, ce futur qui s'élabore sur la Côte d'Azur.
Pas facile de faire découvrir au grand public Sophia Antipolis et notre futur qui s'élabore dans ses laboratoires et entreprises high tech. Sur la technopole, et c'est le concept qui en a fait son succès, tout est éclaté au milieu de la nature provençale. Quelques essais avaient bien déjà été tentés pour ouvrir les portes de ce grand laboratoire des technologies de demain. Mais l'organisation restait complexe : dans le labyrinthe de Sophia, les entreprises, dispersées, ne sont pas toutes faciles à trouver, les circuits par navette pas très aisés à monter et d'autre part, les entreprises, comme les labos, ne sont pas conçus pour recevoir des flux de visiteurs, ce qui pose des problèmes de sécurité et d'accès.
D'où l'idée que, si le grand public, ne pouvait que difficilement venir à Sophia, en revanche, Sophia pouvait venir au grand public. C'est ce que la CASA (Communauté d'agglomération Sophia Antipolis) a mis en œuvre l'an dernier en organisant l'opération Sophia à Juan à l'occasion de la Fête de la Science. Succès avec 4.500 visiteurs en deux jours. D'où, toujours dans le cadre de la Fête de la Science azuréenne, une seconde édition cette année. Elle s'est déroulée le week-end dernier avec un succès d'affluence encore accentué : 5.500 visiteurs selon les organisateurs.
Pour cette édition 2017, un étage supplémentaire du Palais des Congrès avait été ouvert avec notamment des salles pour accueillir les multiples conférences, ateliers et projections animés par des chercheurs, des ingénieurs ou responsables d'associations ou de start-up sur des sujets aussi variés que le light painting, la complexité du vivant, les métiers de l'ingénieur, la vie d'une start-up, les réseaux électriques intelligents, etc.
Sur les stands, regroupés selon quatre défis du futur (le développement durable, la santé, la société numérique et le savoir), c'est le côté ludique qui avait été mis en avant comme sur le stand d'Intel avec ces "bananes magiques" qui en les touchant, montraient aux enfants que leur corps pouvait être porteur d'électricité (photo ci-dessus).
Les centres de recherche comme l'Inra (il montrait entre autres une maquette de ses serres expérimentailes), l'Inria, l'IPMC, Geoazur ou encore l'Observatoire Côte d'Azur, le LEAT, le CEMEF Mines Paris Tech, les grandes écoles comme SKEMA, les laboratoires privés comme Accenture Labs, les grandes entreprises comme Amadeus, Intel, mais également les start-up comme Kinaxia, Beepeers, Median technologies, les associations comme Telecom Valley et son SoFab, les pôles comme Cap Energie et SCS, etc…: tout Sophia, ou presque se trouvait ainsi en rétréci sur les deux étages du palais des congrès.
La foule des enfants, ados, parents et grands-parents a apprécié. Ce qui d'ailleurs fait regretter un peu plus l'absence d'un "show room" de Sophia Antipolis où il serait possible à l'année de toucher ce futur qui est en gestation dans la technopole.
Sur le stand de l'INRA (Institut National de Recherche Agronomique) avait été entre autres installée une maquette de ses serres expérimentales.