Sophia : Golog sur le marché libre d'Euronext Paris
Créé en 2002 par François-Luc Collignon, la start-up sophipolitaine Golog tente la grande percée. Pour réunir les capitaux nécessaires au développement de son produit et à son déploiement international, Golog a joué le marché libre d'Euronext Paris. La société s'est ainsi présentée sur ce marché libre où elle est côté depuis vendredi dernier, le 27 juillet. Pour François-Luc Collignon, cette entrée en bourse a pour but de financer une augmentation de capital de 5 millions d'euros. Outre le développement du produit et sa commercialisation à l'international, ces fonds sont destinés également à apporter une visibilité à l'entreprise.
Golog, le "business des égarés du Web", s'est construite en effet sur une idée simple : récupérer et prendre par la main tous ceux qui, pour une raison ou une autre, se trompent et tapent dans la barre d'adresse de leur navigateur, une URL qui ne corresponde à rien. Facile à dire mais pas forcément facile à faire. Pionnier du Net et membre fondateur de l'Icann, l'organisme international en charge des noms de domaine sur le Net, François-Luc Collignon a su lancer les développements d'une technologie adéquate installée au niveau des DNS.
Des algorithmes et des codes informatiques permettent ainsi de récupérer l'erreur d'un internaute, de l'analyser et d'envoyer une réponse en l'espace de quelques centièmes de seconde. Golog dont le siège est au Luxembourg, mais dont l'équipe de R&D (une quinzaine de personnes) et son siège français sont à Sophia Antipolis, annonce avoir réalisé en 2006 un chiffres d'affaires de 2 millions d'euros. Elle table sur 3 millions d'euros en 2007.
Ses clients sont non seulement les FAI (Fournisseurs d'accès Internet) qui peuvent offrir à leurs internautes, quand ils se trompent, une page spécifique avec la possibilité de placer leur logo ou quelques annonces publicitaires ou encore des liens sponsorisés. Mais également les grandes marques ou les sites Web qui trouvent l'occasion ainsi de récupérer du trafic. La société compte également beaucoup sur le développement du "surf zapping". Ces internautes qui traverse la toile le nez au vent et qui trouvent ainsi une manière ludique de naviguer au hasard sur le Net et éventuellement d'acheter...
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