Sophia : FLEX’O, un nouvel acteur immobilier pour le "Flex'Office"
Pour répondre à la nouvelle donne de l'immobilier d'entreprise du monde d'après le coronavirus, Christophe Courtin crée avec Marie-Anne Morin (photo), spécialiste des espaces de travail flexibles (Regus, Spaces) la société FLEX'O qui sera chargée de proposer des services de "flex office" à destination des entreprises. Une nouvelle société pour mettre en oeuvre un nouveau concept.
La crise sanitaire ouvre sur une nouvelle donne pour l'immobilier d'entreprise. Dans l'immédiat, elle est portée par les nécessités de distanciation sociale, (port de masques, fermeture probable des Restaurants Inter Entreprise et cafétéria, rotation des effectifs présents dans les locaux, horaires décalés…). Ensuite et surtout, par la révolution du télétravail. La montée s'est faite brutalement, d'un jour à l'autre avec le confinement. Marginal jusqu'à présent, le télétravail est appelé à rester. Il va réduire les besoins en surface des entreprises, changer la façon dont sont aménagés les locaux. (Photo DR : Marie-Anne Morin, cofondatrice et directrice générale de FLEX'O).
Mettre en oeuvre le nouveau concept de "flex office"
Ces changements du monde d'après, tous les professionnels évidemment y réfléchissent mais difficile de savoir exactement aujourd'hui comment va évoluer l'immobilier d'entreprise. Un consensus s'établit cependant sur un besoin accru de flexibilité pour les entreprises et une organisation qui devrait se faire autour de trois formules : les bureaux traditionnels, le coworking et le télétravail.
L'annonce de la création à Sophia Antipolis de FLEX’O, un nouvel acteur de l’immobilier proposant des services de "Flex’Office" à destination des entreprises, s'inscrit dans cette nouvelle donne et ces nouveaux besoins. C'est ce concept de flex'office que Christophe Courtin, fondateur de Courtin Real Estate, a mis au cœur de son programme Centrium (13.500 m2), une grande opération de réhabilitation de l'ancien "village d'entreprise" à l'entrée de la technopole. Et c'est pour la mise en œuvre de ce concept qu'il vient de cofonder la société FLEX'O avec une professionnelle de ce domaine : Marie-Anne Morin.
Marie-Anne Morin : d'IWG Regus à FLEX'O
Directrice France Régions & Monaco du Groupe IWG (Regus, HQ, Spaces), elle a décidé de quitter le groupe fin avril pour fonder et diriger FLEX’O, un nouvel acteur de l’immobilier proposant des services de "Flex’Office" à destination des entreprises. Cette nouvelle société aura pour objet un nouveau concept de service "à la carte", dans plusieurs villes de régions pour répondre à l’évolution actuelle des espaces de travail.
Elle proposera aux entreprises de toutes tailles (TPE, PME ou Corporate) une grande agilité dans la gestion de leurs bureaux grâce à un environnement de travail évolutif et adapté pour leurs collaborateurs. FLEX’O s’appuiera sur le groupe Courtin Real Estate, détenant notamment une foncière et une structure de promotion immobilière, qui s’est fait un nom en réhabilitant en profondeur de grands immeubles de seconde-main de Régions pour les rendre Ecoresponsables (Nova Sophia, Centrium, Naturae...) et notamment à Sophia Antipolis, où le groupe est très actif.
Diplômée de l’ESSEC, Marie-Anne Morin dispose d’une solide expérience de 13 années au sein du leader mondial des espaces de travail flexibles, le groupe IWG Regus pour lequel elle a réalisé plus de 30 ouvertures, rachats et intégrations de centres de coworking en France depuis 2007. Reconnue comme une experte du secteur, elle a d’ailleurs reçu le prix de "meilleure Area Director du monde" chez IWG pour l’année 2016.
"Nous sommes convaincus que sa grande connaissance du marché, son expertise et son ambition nous permettront de devenir à moyen-long terme un acteur important du Flex’office en France qui est prévu en forte croissance dans les années à venir notamment en province", déclare Christophe Courtin. Un nouveau lancement pour celui qui fut, avant son épopée immobilière sur Sophia Antipolis, le fondateur à Nice de Santiane, un courtier d'assurance en ligne qu'il avait fait monter à 42 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2014, huit ans après sa création.