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Sophia Antipolis : une station d’épuration modèle pour le traitement des micropolluants

Sophia Antipolis : une station d’épuration modèle pour le traitement des micropolluants

Le syndicat intercommunal pour l’extension et la gestion de la station d’épuration des Bouillides a organisé, le 3 juillet à Sophia Antipolis, une visite de ses installations. L’occasion de présenter les premiers résultats d’un programme de recherche, baptisé Micropolis, qui a été engagé sur place pour surveiller les quantités de micropolluants rejetés et évaluer leurs effets potentiels sur le milieu récepteur.

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Mise en service en 1983, la station d’épuration des Bouillides a fait l’objet d’une extension il y a 3 ans pour porter sa capacité de traitement à 50 000 équivalent habitants afin de tenir compte de la forte expansion du plateau de Sophia Antipolis. Comme la Bouillide, milieu récepteur des eaux traitées par l’usine située à proximité du Sophia Country Club, se déverse dans la Brague et alimente la nappe phréatique d’Antibes qui sert de ressource pour l’alimentation en eau de la ville, le syndicat intercommunal, regroupant les communes de Valbonne, Biot, Mougins, Opio, Roquefort les Pins, Le Rouret, Châteauneuf et Villeneuve-Loubet, a souhaité profiter de cette extension pour être à l'avant-garde du traitement des micropolluants.  Les micropolluants sont des substances minérales ou organiques présentes dans de nombreux produits que nous consommons ou utilisons chaque jour (médicaments, produits cosmétiques, insecticides, etc…) et qui, en raison de leur toxicité et de leur bioaccumulation peuvent induire un effet négatif sur le milieu et sur les organismes. 

Un traitement efficace des micropolluants

Outre le traitement traditionnel des eaux usées, la station d’épuration des Bouillides propose désormais une étape de traitement supplémentaire par ozonation. Une première en France permettant de mettre en place une filière complète pour traiter les micropolluants. Compte tenu de son caractère innovant, Suez Environnement a voulu mener sur le site des Bouillides, un programme de recherche afin notamment d’évaluer l’efficacité du traitement des micropolluants. 

Les premiers résultats de ce programme Micropolis ont été dévoilés lors de la visite du 3 juillet. Des résultats très encourageants puisqu’ils démontrent que le traitement par ozonation permet d’éliminer presque totalement la toxicité des micropolluants et offre une bien meilleure efficacité que lorsque cette étape supplémentaire n’existe pas. De quoi renforcer encore le caractère exemplaire de la station des Bouillides qui reçoit chaque année de nombreuses visites de délégations, venues souvent de l’étranger, pour observer son fonctionnement.  

Légende photos :

La station d’épuration des Bouillides, planquée au milieu des arbres à proximité du Sophia Country Club

Marc Daunis expliquant pourquoi le syndicat intercommunal qu’il préside avait choisi d’innover pour le traitement des eaux usées

Ywann Penru présentant les premiers résultats du programme de recherche Micropolis.

Le traitement par ozonation a permis d’éliminer les effets toxiques des micropolluants

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