Sommet du capital risque : 40 start-up en piste
Recherche de 4 à 150 millions de francs pour décollage immédiat ! Les 4 et 5 décembre à Sophia, 40 projets dont 12 azuréens à la rencontre de 200 capital risqueurs et business angels.
Inutile de dire que le climat n'est peut-être pas des meilleurs ! Le Nasdaq américain, flambeau de la Net économie, a perdu 35% de sa valeur par rapport à ses niveaux du début d'année. Pire : la semaine dernière a été meurtrière pour les technologiques. Le IVème sommet du capital-risque, qui se tient lundi et mardi 4 et 5 décembre à l'Agora de France-Télécom, à Sophia Antipolis, s'ouvre dans la tempête. Pourtant, si la bulle technologique s'est nettement dégonflée depuis le début de l'année, les investisseurs n'en continuent pas moins de s'intéresser aux projets solides et porteurs d'avenir.Les start-up les plus prometteuses de la CôtePour ne citer que quelques exemples azuréens, Opt(e)way, Right Vision, Etexx, Wimba.com et quelques autres ont trouvé récemment des financements à la hauteur de leurs développements futurs. Le sommet sophipolitain sera donc révélateur du nouveau climat qui s'est installé. Quarante start-up européennes, sélectionnées sur la solidité de leur projet (156 dossiers avaient été déposés dont 47 venant des Alpes-Maritimes) viendront affronter ainsi l'œil désormais plus que redoutable des capital-risqueurs et des business angels (deux cents d'entre eux sont ainsi attendus pour les deux journées). Une liste que l'on trouvera sur le site /www.ivcs.org/entrepreneurs/entrepreneurs_fr.asp"> ivcs.org.Parmi ces jeunes pousses (la plupart n'étaient pas nées lors du précédent sommet), douze sociétés azuréennes dont une bonne partie de Sophia Antipolis. Buying-partners(place de marché pour les achats généraux d'entreprise) demande 6 millions d'euros (environ 40 millions de francs). Cassiopay, plate-forme internet de gestion sociale fait sa première sortie officielle pour 25 millions de francs. Castify Networks(optimisation des réseaux pour la diffusion audiovisuelle), la nouvelle star du CICA de Sophia cherche un second tour de table à hauteur de 6 millions de dollars (45 millions de francs).Quescom : un dossier à 150 millions de francsEtexx, la market place du textile, était déjà présente au précédent sommet. Elle avait levé ainsi en mars dernier 7 millions d'euros (46 MF) lors d'un premier tour de table. Elle s'est inscrite de nouveau au sommet pour 19 millions d'euros, soit 125 millions de francs (une erreur s'est glissé dans le site du sommet, Etexx étant présenté pour 25 millions de francs).Parmi les belles start-up azuréenne présentes au sommet figurent encore les Laboratoires Kyrn(produits contre les brûlures) avec un dossier à 20 millions de francs. M.Pixel, autre société du CICA (format de diffusion de photos sur les mobiles) avait déjà réussi un tour de table à 6 millions de francs et demande cette fois 30 millions de francs. Quescom(voix sur IP), un transfuge de la région parisienne, représente avec 20 millions de dollars (150 millions de francs), la demande la plus lourde de cette édition. La demande la plus petite est quant à elle faite également par une start-up azuréenne : Semiosignsà 4 millions de francs.A noter encore parmi les 'locaux' : Vistaprint, filiale d'une start-up américaine dans le domaine de l'imprimerie à distance (12 millions de dollars), WWWhoosh, accélérateur de Web, (12 millions de dollars également), CTP(8 millions de francs), Europe Technologies(10 millions de dollars). Autant de sociétés qui, business plans à l'appui, auront l'occasion de rencontrer des investisseurs et de trouver peut-être les moyens d'un décollage immédiat.