C’est en quelque sorte une réponse à la question qu’a reposée en début de semaine Patrick Allemand, président de Nice au Coeur : que devient l'UNOC, Conférence des Nations Unies sur l’Océan ? Depuis des mois, l’ancien conseiller municipal PS (il n’est pas le seul) alerte l'opinion publique niçoise sur l'impossibilité pour la ville de Nice d'organiser en juin 2025 cette prestigieuse manifestation alors qu’Acropolis, l’ancien palais des congrès niçois a été détruit sans avoir été remplacé. (Photo DR : le port de Nice et le quai Infernet où doit être construit le palais des Congrès "semi-provisoire" pour l'accueil de l'UNOC).
Et de rappeler les difficultés d’une construction d'un palais des congrès au Port de Nice sur le quai Infernet avec notamment des délais qu’il estime impossibles à tenir avant mai 2025 (démolition du parking Infernet, risques de contentieux très importants, étude d'impact environnemental, construction du nouveau palais). Quant à la dernière solution proposée et acceptée fin juillet par l’Etat français et les organisateurs (la construction d'un équipement temporaire avec un permis de construire déposé le 19 juillet dernier), elle”gagne du temps mais c'est très tard et à la merci d'un aléa”.
La réponse de la Métropole, c’est le lancement des travaux préparatoires qui, titre Nice-Matin dans son édition du 13 septembre, “annoncent une démolition prochaine en perspective du sommet de l’ONU” (la démolition est celle du parking Infernet). Rappelons que le sommet est programmé du 4 au 14 juin 2025, soit dans moins de 9 mois et que les plans des aménagements ne sont pas encore connus des Niçois et ne seront présentés en avant-première à New-York que le 24 septembre. Sacré challenge à gagner pour lequel la course contre la montre est plus que jamais engagée. Tic-tac, tic-tac….