L'ouverture des soldes dans la Principauté ce matin, jeudi 2 janvier, a relancé la polémique entre les commerçants monégasques et ceux de la Côte d'Azur, notamment dans l'est des Alpes-Maritimes. L'hiver dernier déjà, les commerçants azuréens avaient accusé leurs homologues monégasques de concurrence déloyale. Cet été, pourtant, le problème avait semblé être réglé, les soldes d'été ayant été arrêtées au 3 juillet, sur le Rocher, comme sur le département. Mais pour les soldes d'hiver, les Alpes-Maritimes ont dû suivre le régime français qui fixe l'ouverture partout sur le territoire au 8 janvier, tandis qu'à Monaco, le gouvernement monégasque en concertation avec les professionnels a choisi le 2 janvier.
Côté français, les associations de commerçants déplorent qu'il n'y ait pas eu consultation avec elles et, dans un contexte commercial difficile, craignent de perdre des ventes en raison de ce décalage. Côté monégasque, l'Union des commerçants et artisans de Monaco (UCAM) argue que c'est la France qui a changé ses dates il y a trois ans et que le 2 janvier a été choisi pour tenir compte du fait que beaucoup de touristes italiens étaient encore présents. Le consommateur azuréen, pour sa part, trouvera l'occasion de profiter des soldes avant les consommateurs français sans avoir à se déplacer à Londres par exemple qui a ouvert les soldes juste après Noël.
L'éco de la Côte.