SIMI de Paris : la Métropole met en avant son offre d’éducation supérieure

La Métropole Nice Côte d’Azur a présenté cette semaine au SIMI de Paris ses grands projets d’aménagement de la plaine du Var. Mais elle a aussi beaucoup insisté sur le renforcement de son offre d’éducation supérieure d’excellence avec notamment un temps fort sur son stand pour le dévoilement de la maquette du futur campus d’Isart Digital, l’école internationale de jeu vidéo.

Campus Isart Digital

La Métropole Nice Côte d’Azur n’a pas manqué le SIMI de Paris. Elle avait cette année beaucoup de choses à mettre en avant dans ce grand salon français de l’immobilier commercial : la concrétisation de la vision de Nice Ecovallée dans la plaine du Var, le lancement du Parc Méridia, l’accélération du Grand Arénas, et bien d’autres chantiers et projets en cours ou en préparation. (Photo DR : une vue du futur Campus d'Isart).

Mais ce qui est plus nouveau cette année, c’est l’accent que la Métropole a tenu à mettre su l’économie de la connaissance et le renforcement de son offre de formation supérieure d’excellence. L’un des temps forts sur le stand de l’EPA Nice Ecovallée et de la Métropole Nice Côte d’Azur au SIMI, a ainsi été le mardi le dévoilement de la maquette du futur éco campus d’Isart Digital par Xavier Rousselle, le DG de cette école internationale de jeu vidéo et Christian Estrosi, le président de la Métropole. 

L’occasion de rappeler que, dans un premier temps, à la rentrée 2023, Isart Digital ouvrira Isart Game Business School au sein de Nice Prémium dans Nice Méridia, la technopole urbaine pilotée par l’EPA. L’établissement ouvrira avec 120 étudiants dès la première année et atteindra près de 400 étudiant sur 3 ans. Puis, en 2025, Isart s’installera dans son campus éco-responsable comprenant une résidence étudiante et un incubateur d’entreprises. L'école accueillera alors 1.000 étudiants et alimentera tout un écosystème autour du jeu vidéo, industrie créative d'avenir.

Christian Estrosi, dans son allocution, a insisté aussi sur la stratégie suivie au fil des ans qui a permis de “créer les conditions pour attirer les écoles d’excellence sur le territoire et faire ainsi de Nice l’une des principales villes étudiantes de France”. Il a donné quelques chiffres et éléments pour fixer cette évolution : 48.000 étudiants accueillis en 2022 contre 25 000 en 2008 ; 130 laboratoires présents sur son territoire ; 2.800 chercheurs ; des pôles de compétitivité scientifiques dans des secteurs de pointe.

Nice Méridia contribue notamment à cette belle montée en puissance de l’enseignement supérieur porté par Université Côte d’Azur et son label Idex. Et de citer quelques nouvelles arrivées dans cette technopole urbaine : l’Ecole d’ingénieur Centrale Méditerranée, avec un objectif de devenir l’école d’ingénieur de référence pour le sud ; l’’Ecole 42 de Xavier Niel, spécialisée dans la programmation informatique ; Simplon, qui lançait il y a tout juste une dizaine de jours l’Université du Métavers avec Meta ; le Conservatoire national des Arts et Métiers (CNAM) et maintenant Isard Digital. Autant d’étudiants qui côtoient les actifs de grands groupes, de PME, de start-up et de centres de recherche. L’image même d’une technopole urbaine du 21ème siècle bien ancrée dans l'économie de la connaissance et qui devrait plaire aux investisseurs du SIMI.

 

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