Sekoya : le soft de la communication

Posté dim 05/12/1999 - 00:00
Par admin

Spécialisée dans les logiciels de communication pour grandes entreprises, la société s'élargit au marché grand public et PME en développant Kanari, un 'super' Outlook Express…

Installée au CICA de Sophia-Antipolis, Sekoya est une société d'édition de logiciels. Après avoir développé sous Lotus-Notes de nombreux produits pour les entreprises, Sekoya met la dernière touche à son tout dernier logiciel Kanari, définit par ses créateurs comme un 'outil de communication au sens large'. Regroupant quelques-unes des fonctionnalités d'Outlook Express (espaces pour stocker les mails, mailing-list, gestion, stockage et diffusion d'informations et de documents), Kanari va bien au-delà de ces seules fonctionnalités.Activités :La société Sekoya est spécialisée dans la fabrication de software. Son soucis principal est de simplifier la vie des entreprises et de résoudre, par le biais de ses logiciels, nombre de problèmes de communication et d'organisation inhérents à la vie de l'entreprise.Produits :Ils sont avant tout basés sur la simplicité d'utilisation et un design irréprochable (avec une 'griffe Sekoya' bien reconnaissable). La plupart sont des logiciels génériques, déclinables à l'envi. Développés à partir de la plate-forme Lotus Notes, ils permettent une grande quantité d'applications.- logiciels destinés aux entreprises :Blu Kanari (vivre au quotidien en groupware), Kangouroo (intégrer des micro-sites interactifs pour bâtir l'intranet et l'extranet), Kookoo (échanger au quotidien sur le Web), Ubika (naviguer graphiquement au sein des systèmes d'information et d'échanges), Greenbee (gérer les documents Qualité).- destinés aux particuliers :Kangouroo (pour créer et maintenir son site Web sans aucune compétence technique). Kanari, le petit-dernier sur lequel l'équipe travaille depuis près d'un an, est un outil visant à la fois le grand public et les petites et moyennes entreprises. Logiciel de 'micros communautés', il est actuellement testé auprès de 250 personnes.Certains de ces produits ont séduit des sociétés comme Sun ou IBM. Blu Kanari, par exemple, est intégré au pack 'e-Business' d'IBM. Quant à Kangouroo, il a fait l'objet d'un accord avec Sun.Clients :Jusqu'à présent la clientèle était exclusivement constituée d'entreprises et surtout de grands comptes tels EDF, la DCN (direction des Chantiers Navals), Gemplus, Zurich Assurance, Würth (outillage industriel), France Télécom… Pour une simple raison : les logiciels Sekoya sont pour la plupart des applications Lotus Notes qui requièrent une architecture lourde dont seules sont équipées les grandes entreprises.Historique :La S.A.R.L. Sekoya (baptisée à l'origine, et pour une courte durée, 'Intrasoft') est née à Sophia en avril 1997 sous l'impulsion de six associés. Elle est dirigée par Bruno Laffont et Gil Delavous (cogérants). Les six fondateurs ont tous été des pionniers de la plate-forme 'Lotus Notes', avant de créer Sekoya. Autodidactes, ingénieurs en informatique ou… architecte comme le designer de l'équipe, leur point commun est d'avoir exercé chacun un métier en relation étroite avec Lotus Notes (et notamment des activités de consulting).Equipe :L'équipe compte sept collaborateurs. Les quatre développeurs sont basés au Centre International de Communication Avancée de Sophia Antipolis : Bruno Laffont, 29 ans, diplômé de Miage ; Gil Delavous, 34 ans, autodidacte ; Philippe Jaouen, 28 ans, diplômé de l'ESSI et un salarié, Jérôme Blanchi, 21 ans, tout droit sorti de l'IUT Informatique de Nice. Le designer de l'équipe, Jacques Desplat, est basé à Chambéry tandis que le commercial, Frédéric Soussin, partage son temps entre Paris, New-York et Chambéry. Quant au 'génial inventeur', Jean-Baptiste Martinoli, il a élu domicile en Californie.Financement :Le capital de départ (56.000 francs) pour fonder la S.A.R.L provient, à parts égales, des six fondateurs. Jusqu'à présent l'entreprise a vécu du produit de ses ventes (l'an dernier son chiffre d'affaires s'élevait à 7 millions de francs). A titre d'exemple, la licence-site du logiciel Blu Kanari est vendue 500.000 francs. Néanmoins, pour lancer son tout dernier logiciel Kanari destiné cette fois-ci à toucher un large public, l'entreprise recherche des investisseurs, susceptibles de supporter le coût de diffusion du logiciel, soit un apport d'environ 20 millions de francs. Les associés, déjà en tractation avec des groupes financiers français et suisses, se donnent 3 mois pour aboutir.Pourquoi Sophia ?Tout simplement parce que les développeurs sont originaires de la région. Egalement parce que le background technologique de la technopole est propice aux activités réalisées par Sekoya. 'On a choisi le CICA,explique Philippe Jaouen, parce qu'il dispose d'un très bon débit Internet, nécessaire au développement de nos produits'.Contact :Philippe Jaouen : jaouen@sekoya.netPour plus de détails, voir le site /www.sekoya.com">Sekoya.

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