Si elle n’est pas finie, elle est déjà largement engagée la saison estivale 2025 de la Côte d’Azur. Alors bonne, suivant la tendance annoncée en juin, au tout début de l’été ? Mauvaise ? Côte d’Azur France Tourisme en donne un premier aperçu aujourd’hui mercredi 20 août sous le titre “Fréquentation et clientèle internationale au beau fixe”. En résumé : bonne pour l’hôtellerie et l’hébergement en général, avec toutefois un bémol pour la restauration. (Photo DR : les plages électroniques de Cannes ont fait un tabac cet été avec un record de 66.000 participants sur trois jours "sold out").
Après un printemps record porté par des événements phares comme le Festival de Cannes ou le Grand Prix de Monaco, l’hôtellerie littorale a affiché des taux d’occupation proches de 85 % de juin à août, avec des pics à plus de 98 % autour du 15 août, a relevé le comité du tourisme azuréen. Les résidences de tourisme et locations meublées suivent la tendance avec des progressions notables, tandis que la montagne confirme son attrait estival, notamment comme refuge de fraîcheur.
Les perspectives sont également favorables pour la fin de saison : les réservations de septembre et octobre sont en avance de plusieurs points par rapport à 2024, avec un rôle moteur des clientèles internationales, en particulier nord-américaines, dont la dépense moyenne dépasse largement celle des visiteurs français.
Le bémol, pour l’été 2025, concerne la restauration, comme cela a été observé partout en France. Ce dynamisme touristique n’a pas profité de manière homogène à l’ensemble du secteur. La restauration traditionnelle connaît une baisse de fréquentation estimée entre -15 % et -25 % selon l’UMIH 06, contrastant avec les bons résultats de l’hébergement marchand.
Présidente de Côte d’Azur France Tourisme, Alexandra Borchio Fontimp, relève cependant que “peu de destinations en France et en Europe maintiennent aujourd’hui un tel niveau de fréquentation et de performances économiques”. Mais elle souligne aussi, au vu des résultats de la restauration, la nécessité d’adapter les actions de promotion et de gestion aux réalités de chaque filière. Dans cette optique, un plan d’actions 2026 sera présenté en octobre, qui gardera comme priorité la mise en place d’un tourisme raisonné, étalé sur l’année et mieux équilibré, afin de répondre aux enjeux du territoire et aux attentes des visiteurs.