Elu sénateur en 2008, René Vestri aura il est vrai connu une fin de parcours très tourmentée. Mis en examen en avril 2010 pour blanchiment et trafic d'influence, dans l'affaire de corruption présumée liée à la construction de la tour l'Odéon à Monaco il se disait victime d'une machination politique. A l'occasion de cette affaire, il s'était heurté violemment à Christian Estrosi, le patron de l'UMP azuréenne, et était entré en dissidence avec son parti. L'enquête quant à elle est toujours en cours.
"Je salue la mémoire d’un amoureux de la Grande Bleue et de celui qui a présidé au destin de Saint-Jean-Cap-Ferrat pendant trente ans", a déclaré dans un communiqué le président de la métropole. Eric Ciotti, président du Conseil général, a retenu de son côté que, "né dans une famille de pêcheurs, René Vestri aimait profondément la Méditerranée. Il était ainsi très attaché à l'Ecole départementale de la mer, à la création de laquelle il avait œuvré lorsqu'il siégeait au Conseil général".
Au Sénat, c'est Hélène Masson-Maret, 65 ans, adjointe à la mairie de Grasse qui lui succède. Avec Jean-Pierre Leleux, le maire, Grasse pourra se targuer d'avoir deux sénateurs.