"La reconstruction de l'Irak après la guerre suscite un début de polémique entre Américains et Européens sur les futurs standards technologiques qui seront utilisés, en particulier pour la téléphonie mobile", peut-on lire sur Boursorama qui reprend une dépêche de Reuters (Irak/Mobiles-Début de polémique USA-UE sur la future norme). Ainsi Darrell Issa, représentant républicain de l'Etat de Californie, a-t-il écrit à des organismes gouvernementaux américains pour "demander que le futur réseau mobile utilise une technologie américaine plutôt qu'européenne", estimant "que si le GSM (Global System for Mobile Communications) était déployé en Irak au détriment du CDMA, la plupart des équipements seraient fabriqués en Europe".
Et d'ajouter qu'il n'est pas acceptable que le gouvernement donne l'argent des contribuables américains à "des équipementiers télécoms français, allemands et d'ailleurs en Europe, pour construire le nouveau réseau mobile irakien.". Cette action a un but bien précis. Elle vise à pousser le CDMA, développé par Qualcomm. Cette société américaine, dont le siège est à San Diego en Californie, n'a pas pu imposer sa norme face au GSM européen adopté par quelque 800 millions d'utilisateurs dans 193 pays. D'où ce début de polémique qui apparaît bien indécent alors que les combats font rage et que toute une population souffre cruellement de la guerre.
L'éco de la Côte.