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Rapport Attali : l'UFC Que choisir juge que la charrue a été mise avant les bœufs

"Rapport Attali : la charrue avant les bœufs", juge globalement  l'UFC-Que Choisir à propos des premières propositions de Jacques Attali qui figurent dans le rapport d'étape remis lundi au président de la République Nicolas Sarkozy. L'association de consommateurs estime qu'il "manque manifestement au projet de M. Attali un élément crucial une chronologie."

"Rapport Attali : la charrue avant les bœufs", juge globalement  l'UFC-Que Choisir à propos des premières propositions de Jacques Attali qui figurent dans le rapport d'étape remis lundi au président de la République Nicolas Sarkozy. L'association de consommateurs estime qu'il "manque manifestement au projet de M. Attali un élément crucial une chronologie."

 

Concernant le secteur de la grande distribution, l’association relève un problème majeur pour elle dans l'analyse présentée : "il est difficilement envisageable que les mesures proposées, comme la suppression des contraintes à la création de nouvelles grandes surfaces, puissent libérer seules et spontanément la concurrence à court terme. Il paraît aussi prématuré de supprimer dès à présent, dans le cadre de la réforme de la loi Galland, le seuil de revente à perte et la contrainte de non discrimination des distributeurs par les fournisseurs".

 

Avant la levée des barrières réglementaires, l’UFC-Que Choisir propose aussi que soit "réalisé un audit de la situation concurrentielle de la grande distribution en France dans chaque zone de chalandise, puis que soient utilisées les dispositions de contrôle des abus de position dominante prévues par le rapport pour, le cas échéant, obliger un groupe de distribution à se séparer d’une partie de ses infrastructures dans la zone."

 

S’agissant de l’action de groupe, en contradiction avec son analyse pertinente sur sa nécessité, "la Commission Attali usurpe la dénomination pour proposer un mécanisme ingérable et inefficace. Chaque victime devra en effet se manifester pour être indemnisée. Les exemples étrangers d’un tel système démontrent pourtant que, faute d’information suffisante, toutes les victimes ne se joignent pas à la procédure et qu’au-delà de quelques milliers de personnes, les actions en justice sont ingérables par les tribunaux…"

 

Lire le communiqué complet : "Rapport Attali : "la charrue avant les bœufs"

 

 

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