Privatisation de l'aéroport : au moins trois offres pour Nice
Au moins trois offres ont été déposées pour le rachat des parts de l'Etat dans l'aéroport de Nice alors que le dépôt des offres indicatives s'est cloturé hier. Contrairement à ce qui s'est passé pour Toulouse où un groupe chinois a remporté l'appel d'offres, il n'y a pas à ce stade de candidats qualifiés parfois d'exotiques (venant de Chine, du Moyen-Orient, ou de Russie notamment). Pour Nice, alors qu'ADP (Aéroport de Paris) s'est désisté officiellement voilà quelques jours, trois noms qui avaient déjà circulé ont été cités à l'issue de cette première étape.
Il s'agit du consortium formé par Vinci allié à l'assureur Predica et à la Caisse des dépôts ou d'un autre consortium regroupant la société d'investissement Meridiam et le groupe espagnol Ferrovial ou encore la société d'investissement Ardian associée au fonds Siparex. Ces trois candidats à l'achat des 60% de la société aéroportuaire de Nice ont également déposé des offres pour l'aéroport de Lyon.
D'autres noms sont également attendus comme, celui de l'assureur Allianz, allié au fonds Global Infrastructure Partners (pour le seul aéroport de Nice), ou encore ceux de l'australien Macquarie, du gestionnaire de l'aéroport de Singapour, Changi Airports, ou encore des fonds de pension canadiens Canadia Pension Plan Investment Board (CPPIB) et Ontario Teachers’ Pension Plan. Ces offres indicatives sont maintenant étudiées par l'Etat. Les candidats qui seront retenus auront ensuite à participer à un second tour d'enchères et à soumettre une offre cette fois ferme avant le 4 juillet.