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Philippe Monnet : le Grand Huit pour concrétiser un rêve d’enfant

Philippe Monnet : le Grand Huit pour concrétiser un rêve d’enfant

Invité d’honneur du Festival de la Plaisance, Philippe Monnet a profité de l’occasion pour présenter le nouveau défi dans lequel il compte se lancer dès 2012, le Grand Huit, un double tour du monde à la voile en multicoque à la conquête de nouveaux records, mais à partir duquel il cherche aussi à mieux faire comprendre l’histoire du Monde en se lançant sur la trace des grands explorateurs. Rencontre avec le navigateur cannois qui nous donne les grandes lignes de cette nouvelle aventure.

 

Philippe Monnet, vous venez de présenter votre prochain défi qui est un peu le projet d’une vie ?

C’est à la fois la concrétisation d’un rêve d’enfant et le condensé de 25 ans d’une vie passée sur les mers, dans les déserts et sur les montagnes. Un projet qui a été assez long à concrétiser, mais qui est aujourd’hui exactement comme je le voulais.

Ce Grand Huit est un double tour du Monde qui commence par le dernier record à établir sur la mer ?

C’est la dernière chose qui reste à faire. Le Tour du Monde en multicoque à l’envers, c’est le plus difficile à faire. J’ai attendu de trouver le bon bateau pour l’entreprendre, ce que j’ai fait en rachetant l’ancien trimaran d’Ellen MacArthur, l’ex Castorama ! Il y a quelques années, J’ai déjà réalisé ce tour du monde en monocoque, mais faire passer un multicoque dans les mers du Sud, c’est beaucoup plus difficile et, contre les vents, cela n’a jamais été fait pour l’instant.

Ce record inédit sera le prélude à un autre tour du monde, dans le sillage des grands navigateurs ?

Oui, je voulais donner une suite à ce record et partir sur 4 ans, en passant par toutes les grandes villes côtières, sur les traces de la conquête du monde par la mer. L’occasion de raconter son histoire, depuis les chinois, les arabes et les grands découvreurs comme Magellan, Christophe Colomb ou Vasco de Gama. J’ai envie d’analyser cette conquête du monde, de montrer son évolution et d’en avoir une vision actuelle.

Vous souhaiter aussi donner un caractère scientifique à cette aventure ?

Oui, je souhaite regrouper des scientifiques du monde entier pour avoir leur analyse à un moment où les situations qu’on nous donne ne sont pas toujours très franches. Comment se comporte la planète, comment elle réagit, quelles sont les choses vraies ou fausses au niveau de l’écologie ou des nouvelles énergies ? Aujourd’hui, on nous bourre beaucoup la tête avec du marketing et avec des gens qui veulent passer à la télé. Moi, je veux que les choses soient vraiment analysées de manière rigoureuse.

Pour ce périple, vous allez prendre votre temps en vous arrêtant dans 23 ports de commerce ?

23 ports dont certains sont devenus les métropoles ou mégalopoles de la planète : New York, San Francisco, Shanghai, Cape Town, Hong Kong… Je ferais escale 2 mois dans chaque port, mais Il y aura quand même entre temps des tentatives de records pas faciles comme New York – San Francisco, la Route du Thé, le Tour de l’Australie ou celui des îles du Japon. Ce fil conducteur devrait intéresser les jeunes par le biais de l’aventure et de l’exploit sportif.

Ce challenge sera l’aboutissement de votre carrière de navigateur ?

Ce sera l’accomplissement, mais aussi un tournant car j’aimerais bien donner une suite à ce projet en regroupant des scientifiques autour de moi. C’est un peu donner une suite moderne à ce qu’avait fait le Commandant Cousteau avec la Calypso. Cousteau, il a d’abord fait découvrir la mer, il l’a fait aimée et après il a mis en garde avec des vraies données scientifiques. 

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