Nice Urban Free Ride : le communiqué de la mairie
Dans un communiqué envoyé le vendredi après-midi, la mairie de Nice a tenu à réagir pour expliquer sa position dans cette affaire. Me Jacques Peyrat, sénateur maire de Nice, est-il écrit, a 'fait savoir à M. Donard qu'il ne lui était en aucune façon possible d'intervenir dans ses difficultés de gestion financière, la ville de Nice, par délibération du conseil municipal en date du 5 novembre dernier -adopté à l'unanimité- ayant volontairement limité son engagement à la seule mise à disposition de l'organisateur du domaine public, compte tenu de l'intérêt général pour la ville d'une manifestation sportive de dimension internationale.''Le sénateur-maire déplore cette tournure des événements car cette manifestation lui avait été présentée comme l'opportunité d'une grande fête de la jeunesse et regrette l'atteinte ainsi portée à l'image de la ville.''Il condamne la dissimulation d'éléments qui compromettaient inévitablement l'organisation de la manifestation. En effet, aux difficultés techniques et administratives réelles rencontrées par M. Donard dans l'organisation de la manifestation, se sont ajoutés des problèmes financiers dont la ville de Nice n'a pu découvrir l'ampleur que trop tardivement du fait d'une présentation incomplète et déformée du montage budgétaire.''Pour l'heure, la société Mash, missionnée par l'organisateur pour l'installation du 'Big Air' sur la plage du centenaire, a fait savoir à la mairie de Nice qu'au regard des bulletins météo de cette nuit et des prochaines 48 heures, elle ne pouvait garantir la résistance de la structure, le montage de celle-ci n'ayant pas été totalement achevé du fait des problèmes financiers de l'organisateur.''La municipalité a fait procéder dès cet après-midi à une sommation interpellative notifiant à M. Donard la nécessité de consolider sans délais l'édifice.''Devant l'incapacité de l'organisateur à mettre en place cette sécurisation, et dans un but de sécurité publique, la mairie de Nice s'est substituée à M. Donard en faisant procéder, suite à un arrêté de police général, au démantèlement de la structure.'