Nice : l'opération main basse sur la ville (Nice-Matin)
"Après tout, les Niçois ont les moyens de payer et on pourra toujours augmenter les impôts", avait déclaré Michel Vialatte. Pour montrer l'ampleur de cette nouvelle affaire de corruption qui ébranle totalement la ville, Nice-Matin reprend cette phrase du secrétaire général de la ville. Une phrase prononcée lors d'une conversation téléphonique interceptée par les enquêteurs, et qui ouvre, dans l'édition du samedi 19 avril, une page entière consacrée à l'entreprise de corruption mise à jour par la Justice ("Nice : l'opération main basse sur la ville était engagée").Le quotidien régional fait ainsi le point sur une véritable opération de mise en coupe réglée de Nice qui se préparait et qui visait tous les gros marchés de la ville. Le journal a enquêté sur "les réseaux Vialatte" qui vont de l'Essonne (Michel Vialatte avait été secrétaire général du Conseil général de l'Essonne) à la Croisette. Ainsi, celui qui était devenu l'homme fort de la mairie de Nice s'était entouré au sein de la CANCA (communauté d'agglomération de Nice Côte d'Azur) d'anciens de l'Essonne et d'anciens collaborateurs de Michel Mouillot à la mairie de Cannes. Quelques coups de flash sont également donnés sur la "psychose de corruption" qui règne maintenant dans les services municipaux de Nice, sur les relations avec la franc-maçonnerie. La conclusion de ce dossier annonce encore quelques révélations douloureuses : "le coup de balai n'est que partiel. Les réseaux sont toujours là" dénonce Nice-Matin qui demande à "Jacques Peyrat, dont personne ne conteste la probité", d'"engager, sans état d'âme et avec une implacable détermination, l'effort de salubrité publique que toute la population réclame".