Le CHU de Nice s'attaque aux troubles mictionnels de l'enfant. Il s'agit d'un problème à la fois fréquent (15% des enfants à l'entrée au CP) et complexe. Plusieurs types d'anomalies peuvent provoquer des fuites urinaires le jour ou la nuit ou les 2. Ces troubles sont isolés ou parfois s'insèrent dans un ensemble pathologique plus complexe dont il faut alors faire le diagnostic.
Seule une approche diagnostique soigneuse permet de proposer un traitement adapté est-il estimé. Elle commence par lenvoi d'un questionnaire détaillé et dun calendrier à remplir par l'enfant et ses parents sur la fréquence des mictions et des accidents, une analyse des boissons et des habitudes alimentaires. Puis, les enfants sont vus lors dune première consultation et sont examinés. Pour affiner la précision du diagnostic et effectuer la prise en charge thérapeutique, il faut selon les cas, offrir au patient dans un même lieu, une ou plusieurs consultations de différents métiers (infirmière d'éducation, néphrologue pédiatre, psychologue, diététicienne, urologue pédiatre, électromyographiste, échographistes, psychiatres... connaissant les troubles mictionnels) et un plateau d'examens biologiques. C'est ce que le CHU a mis en place. Il a réuni toutes ces disciplines et propose des consultations trois après-midi par semaine (lundi, mercredi et vendredi).
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L'éco de la Côte.