Nice : la médaille de bronze du CNRS à Julien Colombani
Chercheur en biologie du développement de l’Institut Biologie Valrose à Nice et chargé de recherche CNRS, Julien Colombani recevra jeudi matin la médaille de bronze du CNRS pour ses travaux concernant la physiologie de la croissance tissulaire. Une distinction qui vient récompenser le premier travail d'un chercheur.
Chercheur en biologie du développement et Chargé de recherche CNRS, Julien Colombani, recevra la médaille de bronze du CNRS pour ses travaux concernant la physiologie de la croissance tissulaire. La médaille de bronze récompense le premier travail d’un chercheur, qui fait de lui un spécialiste de talent dans son domaine et représente un encouragement du CNRS à poursuivre des recherches bien engagées et déjà fécondes. Cette distinction lui sera remise jeudi 10 novembre à 11 heures à l’amphithéâtre de mathématiques du Parc Valrose, à Nice (Bâtiment Jean Alexandre Dieudonné - Université Nice-Sophia Antipolis).
Combinant les techniques de génétique, de biologie moléculaire et de biologie cellulaire, Julien Colombani utilise pour ses recherches la mouche du vinaigre, la drosophile, comme organisme modèle. Recruté en 2007 comme chargé de recherche à l’Institut de biologie de Valrose (IBV), à Nice, il mène un travail scientifique très innovant au sein de l’équipe de Pierre Léopold. Le chercheur a réalisé ainsi plusieurs cribles génétiques destinés à identifier de nouveaux régulateurs de la croissance tissulaire.
En 2012, ces investigations lui permettent de révéler dans "Science" l’existence d’un nouveau type d’insuline secrétée par les tissus de drosophile dont la croissance est altérée. Julien Colombani a aussi récemment cherché à cerner le rôle d’un nouveau gène suppresseur de tumeur. Grâce à ses approches originales en génétique, il a publié en 2015 dans "Nature" une étude sur l’implication de ce gène dans le développement de tumeurs.
Il a en outre obtenu en 2013 une subvention Projet Fondation ARC qui atteste de l’aspect novateur de sa recherche. Cette étude portait sur les mécanismes couplant les perturbations de la polarité cellulaire avec la croissance tumorale chez la drosophile.