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Nice : des familles sans logis occupent "La Maison Blanche"

Le problème des "sans logis" de nouveau posé avec force à Nice. L'an dernier, il avait été marqué par l'installation des tentes des Don Quichotte sur la plage lors du nouvel an. Hier matin, une quinzaine de familles sans logement soutenues par les militants de plusieurs associations locales, dont RESF (Réseau éducatif sans frontières), l'ont de nouveau placé sur le devant de la scène. Les familles ont en effet investi "La Maison Blanche" un ancien foyer éducatif inoccupé boulevard Carabacel, dans le centre de Nice. Une cinquantaine de personnes dont une trentaine d'enfants se sont ainsi installées dans ce grand immeuble bourgeois de quatre étages comportant une soixantaine de chambres, individuelles ou familiales, des sanitaires collectifs et plusieurs salles communes. Un ancien internat pour jeunes filles qui appartient à l'association catholique Saint-Jean-Baptiste et qui avait dû être fermé par arrêté préfectoral en août 2006 pour cause de sécurité.

Le problème des "sans logis" de nouveau posé avec force à Nice. L'an dernier, il avait été marqué par l'installation des tentes des Don Quichotte sur la plage lors du nouvel an. Hier matin, une quinzaine de familles sans logement soutenues par les militants de plusieurs associations locales, dont RESF (Réseau éducatif sans frontières), l'ont de nouveau placé sur le devant de la scène. Les familles ont en effet investi "La Maison Blanche" un ancien foyer éducatif inoccupé boulevard Carabacel, dans le centre de Nice. Une cinquantaine de personnes dont une trentaine d'enfants se sont ainsi installées dans ce grand immeuble bourgeois de quatre étages comportant une soixantaine de chambres, individuelles ou familiales, des sanitaires collectifs et plusieurs salles communes. Un ancien internat pour jeunes filles qui appartient à l'association catholique Saint-Jean-Baptiste et qui avait dû être fermé par arrêté préfectoral en août 2006 pour cause de sécurité.

 

Pour les associations qui défendent le droit au logement, cet immeuble, même hors normes, est plus sûr que les squats ou la rue. D'où cette occupation qui s'est déroulée sans heurts mais qui a été très médiatisée. L'association catholique, s'est étonnée de ne pas avoir été, elle, prévenue et fait valoir les risques que comporte cette occupation avec familles et enfants dans un immeuble dangereux. Toutefois hier après discussion avec les organisateurs de l'occupation, elle renoncait à demander l'expulsion.

 

La Préfecture, de son côté, a fait état de son mécontentement devant le fait accompli. Dans un communiqué, le Préfet des Alpes-Maritimes, Dominique Vian, rappelle que "conformément aux instructions reçues, les services de l’Etat dans les Alpes-Maritimes ont toujours été attentifs à la question du logement des personnes en grande difficulté" mais ajoute qu'il "ne peut que réprouver de tels faits et exprimer sa surprise" déclarant que "cette action n’a fait l’objet d’aucune démarche préalable."

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"Nonobstant le traitement des conséquences de cette occupation, les services procéderont, en concertation avec leurs partenaires, à un examen des situations individuelles des familles concernées afin que soient apportées les réponses adaptées," conclut le préfet dans le communiqué. Une conclusion qui laisse la porte ouverte à une éventuelle expulsion.

 

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