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Nice : bras de fer entre le maire et le préfet autour de la statue de Jeanne d’Arc

Nice : bras de fer entre le maire et le préfet autour de la statue de Jeanne d’Arc

Le maire de Nice, Christian Estrosi, soutient le lancement d’une souscription populaire pour prendre en charge le financement et le maintien de la monumentale statue de Jeanne d’Arc devant l’église du même nom. Une statue menacée de déboulonnage, suite à la décision du Tribunal administratif qui a annulé le contrat de commande publique, décision dont la Préfecture a demandé l’application immédiate.

Voilà une nouvelle affaire qui ne va pas arranger les choses entre Christian Estrosi, le maire de Nice, et le préfet des Alpes-Maritimes, Hugues Moutouh : le sort de la monumentale statue de Jeanne d'Arc, inaugurée en octobre devant l’église du même nom. La mésentente entre le maire de la ville et le représentant de l’Etat avait déjà éclaté au grand jour l'été dernier suite au drame du quartier des Moulins (7 personnes victimes des incendiaires du narcotrafic). Christian Estrosi était allé jusqu'à demander la démission du préfet lui reprochant de ne pas être assez efficace contre les trafiquants. Cette fois, si la colère est vive, la raison touche un sujet moins dramatique : le déboulonnage de la monumentale statue en bronze de Jeanne d'Arc, d'un bon poids de 9 tonnes, installée dans le centre-ville devant l'église du même nom et inaugurée en octobre. (Photo DR : la sculpture monumentale de Jeanne d'Arc que le collectif niçois Missor a réalisée).

L’affaire ? Après s’être aperçu que pour réaliser la sculpture, l’atelier Missor, un collectif d’artistes niçois engagés, avait été retenu sans publicité ni mise en concurrence au préalable, le représentant de l’État avait saisi la justice. Le Tribunal administratif lui a récemment donné raison. Il a annulé le contrat de commande publique. Dans la foulée, la Préfecture a demandé à ce que le jugement soit exécuté sans délai, ce qui implique le déboulonnage rapide de la statue (sans attendre le résultat d’un éventuel appel en justice) et le remboursement par le prestataire des 170.000 euros hors taxes qu’il a perçus. 

D'où la réaction de Christian Estrosi qui rappelle son intention : incarner la figure de Jeanne d’Arc, "l’héroïne qui libéra notre pays", par l’installation d’une statue de bronze. S’il compte bien faire appel à la décision du tribunal, il soutient aussi le "lancement d'une souscription populaire visant à prendre en charge son financement et son maintien devant l’église Sainte Jeanne d’Arc” et appelle “tous les citoyens de Nice et d’ailleurs qui le souhaitent à y participer.” Bras de fer en cours.

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