En quittant la scène brutalement, il a surpris une nouvelle fois tout le monde Georges Frêche, le turbulent président du Conseil régional de Languedoc-Roussillon. Ce sera son dernier contre-pied : Georges Frêche, 72 ans, est mort "au combat", debout, hier à 18h45 d'un arrêt cardiaque dans son fief de Montpellier qu'il venait de regagner après un voyage en Chine.
Réélu en mars à la tête du conseil régional de Languedoc-Roussillon, l'ancien maire de Montpellier de 1977 à 2004, se sera fait connaître hors de son territoire, surtout par ses dérapages verbaux. Il aura fait la "une" de l'actualité par quelques remarques douteuses, comme celles sur les Harkis, qualifiés de "sous-hommes" ou sur l'équipe de France, qui était "trop black" à son avis, tout autant que par ses démêlés avec la direction nationale du parti socialiste.
Ainsi fin 2009, Martine Aubry, première secrétaire du PS, avait coupé les ponts avec lui, après qu'il eut raillé, autre grand dérapage, la "tronche pas catholique" de Laurent Fabius. Georges Frêche n'en avait pas moins remporté de nouveau la région face à Hélène Mandroux, maire de Montpellier, pourtant soutenue à fond par la direction nationale du PS.
Hier soir, la famille socialiste sous le choc de sa disparition a rendu hommage à un "grand élu visionnaire et bâtisseur" et à celui qui répétait "je suis socialiste depuis toujours, je mourrai socialiste".
Le décès de Georges Frêche fait la "une" de la plupart des médias. Lire par exemple dans Lexpress.fr : "Adulé ou haï, Georges Frêche est mort"
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L'éco de la Côte.