Montpellier freine, mais ne stoppe pas l’OGC Nice
L’OGC Nice a concédé hier soir un match nul (1-1) face à Montpellier. Mais, en égalisant dans la dernière minute des arrêts de jeu, les joueurs niçois ont eu le sentiment de remporter presque une victoire. Contrairement à la saison dernière, les fins de rencontres sont pour l’instant très favorables aux aiglons, ce qui démontre leur capacité à ne pas renoncer et à lutter jusqu’au bout pour obtenir un résultat positif.
L'égalisation de Lloyd Palun dans les ultimes secondes du match (DR)
Après deux courtes mais belles victoires face à Lille et à Monaco, l’OGC Nice cherchait hier soir à poursuivre cette bonne série en recevant Montpellier à l’Allianz Riviera. Un objectif qui n’a pas été atteint mais, en égalisant dans les tout derniers instants de la rencontre, les joueurs niçois ont eu presque le sentiment de décrocher une nouvelle victoire. Le résultat nul (1-1) reflète assez bien la physionomie du match, même si Montpellier fût forcément frustré après être passé si près d’un succès à l'extérieur.
Avant cela, le match tarda à se décanter avec un long round d'observation avant que Nice ne plante une première banderille (11e) mais, lancé par Eduardo, Bauthéac fût un peu court pour bien ajuster sa reprise. Les niçois insistèrent avec plusieurs tentatives niçoises de Pléa et Bosetti dans la surface (12e), mais les défenseurs de Montpellier réussirent à dégager leur camp.
Les Héraultais se montrèrent enfin dangereux sur un coup franc excentré (18e), mais le ballon ne trouva finalement aucun preneur dans la surface. Nice repartit alors à l’attaque, d’abord par Eduardo qui combina bien avec Bosetti (30e) qui loba astucieusement Jourdren, mais dont le petit piqué passa de peu à côté des buts. Puis ce fût au tour de Bauthéac de tenter une reprise acrobatique dans la surface (32e), malheureusement mal maîtrisée.
L’ancien niçois Mounier fit ensuite passer un frisson chez ses anciens partenaires en marquant à la 43e, mais son but fût logiquement refusé, l’arbitre estimant qu’il avait au préalable bousculé un défenseur niçois. La mi-temps fût sifflée peu après sur un score nul et vierge. Les niçois ayant globalement dominé les débats, se montrant les plus dangereux, mais sans parvenir à marquer.
Une égalisation dans les ultimes secondes
Une domination moins nette en seconde période durant laquelle Montpellier se montra dangereux dès la 47e minute, mais Diawara intervint avec autorité dans la surface. Alexy Bosetti répliqua en adressant un centre tir 49e particulièrement vicieux que Jourdren eut toutes les peines du monde à détourner sur la barre. Montpellier fût ensuite à deux doigts de trouver l’ouverture sur un contre (50e), mais le tir de Camara fût détourné par Mouez Hassen au prix d’une belle parade du pied.
Le jeu devint alors assez débridé avec des équipes qui se lâchèrent, en prenant le risque de se faire contrer comme Nice sur un déboulé de Camara (63e) dont la tentative fût, in extremis, détournée en corner. Pourtant, ce n’est pas sur un contre, mais sur un coup de pied arrêté que les aiglons se firent surprendre sur un corne(72e) avec un but de la tête de Hilton. Après avoir digéré ce coup de massue, Nice tenta de réagir mais la défense de Montpellier se montra solide avant de craquer dans les arrêts de jeu sur un dernier baroud d’honneur niçois avec Lloyd Palun qui, de la cuisse, parvint de justesse à glisser le ballon au fond des filets. Un but validé par l’arbitre après un temps d’hésitation, ce qui provoqua l’ire des joueurs de Montpellier qui croyaient bien tenir la victoire. Par contre pour les aiglons, ce nul arraché dans les derniers instants eut pratiquement la saveur d’une victoire et fût fêtée comme un succès, d’autant plus que ce but inscrits dans les ultimes secondes leur permet de rester sur une bonne dynamique.