Monaco : taxis niçois et salariés SBM menacent le Grand Prix
Cette année, ce n'est pas le Covid qui, comme l'an dernier, menace le Grand Prix de Monaco. Mais, signe d'un retour à une certaine normalité sanitaire, ce sont des mécontentements qui s'expriment et cherchent à peser en grippant le bon déroulement d'un événement de portée internationale et hautement médiatique. La première menace est celle des salariés de la Société des Bains de Mer. Ils réclament une hausse significative de leurs salaires (un calendrier pour une augmentation de 15%) et une centaine d'entre eux ont déjà engagé samedi un mouvement de grève de 24 heures. Il est question maintenant d'une "grosse mobilisation pendant le Grand Prix" pour l'obtenir (il a lieu du 26 au 29 mai).
Seconde menace : celle des taxis niçois qui ont déjà déposé un préavis de manifestation sur sept axes pour perturber le Grand Prix. Ils dénoncent une inégalité de législation entre taxis français et monégasques. Alors que les taxis monégasques peuvent travailler en France sans contrainte, les taxis azuréens sont soumis un dispositif de vignettes dont le nombre est selon eux trop limité. Christian Estrosi; président de la Métropole, a cherché à tempérer. Dans un communiqué il rappelle les excellentes relations avec la Principauté et appelle à "avancer vers une solution bénéfique pour tous et respectueuse du principe de réciprocité". Encore dix jours pour trouver un accord.