Monaco Ocean Week : plastique, corail, économie bleue au programme
Après deux éditions annulées ou perturbées par la pandémie, la MOW 2022 (Monaco Ocean Week) démarre aujourd'hui dans la Principauté. Précédée hier par la Monaco Blue Initiative (MBI), cette semaine dédiée à la protection des océans sera consacrée à des sujets majeurs comme la pollution plastique, l'acidification des océans, les récifs coralliens, l'économie bleue ou encore la recherche scientifique.
Pollution plastique, résilience des zones côtières, corail, aires marines protégées, solutions fondées sur la nature : ce sont les thèmes qui sont abordés par la Monaco Ocean Week (MOW) qui s'ouvre aujourd'hui dans la Principauté et se poursuivra jusqu'au 26 mars. Cette semaine dédiée à la protection des océans a été ouverte hier par la Monaco Blue Initiative (MBI) qui se poursuit jusqu'à ce soir.
Pollution plastique, acidification des océans, récifs coralliens...
La MBI se présente comme une sorte de "think tank" de la MOW. Les recommandations issues des débats alimentent les discussions et négociations de haut niveau sur la protection et la gouvernance de l’Océan, comme la Convention sur la diversité biologique, la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, les négociations sur la Biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale et les grands rendez-vous internationaux comme le Congrès international des aires marines protégées.
La Monaco Ocean Week quant à elle, réunira pendant une semaine les principaux acteurs internationaux de la gestion et de la protection de l'océan, scientifiques, experts, ONGs et représentants de la société civile, afin d'échanger sur des sujets majeurs comme la pollution plastique, l'acidification des océans, les récifs coralliens, l'économie bleue ou encore la recherche scientifique.
L'occasion de sceller des engagements importants
Cette édition 2022, permet de renouer avec le présentiel. L'édition 2020 avait dû être annulée pour cause de pandémie, tandis que celle de 2021 s'était déroulée uniquement en digital.
Les éditions précédentes avaient permis de concrétiser de nombreuses initiatives et de sceller des engagements importants. Pour l'exemple, ce sont le Manifeste de Monaco pour l’Océan publié et signé par S.A.S. le Prince Souverain avec les ministres français et italiens en charge de l’environnement marin, ainsi que la signature de l’accord de siège du Sanctuaire Pelagos ou encore le lancement de la publication Natural Marine World Heritage in the Arctic Ocean mettant en évidence sept sites de la région Arctique pouvant présenter une valeur universelle exceptionnelle et pouvant potentiellement relever du statut du patrimoine mondial.