Mobilité : le Niçois Vulog lève 26 M€ sur fond d'urgence climatique
Leader mondial des technologies de mobilité partagée, Vulog réussit une levée de fonds de 26 M€ auprès de ses investisseurs historiques et de la Banque Européenne d'Investissement. L'occasion pour ces derniers, dans un contexte d'urgence climatique, de soutenir des entreprises qui agissent concrètement pour réduire l'impact environnemental dans les transports.
Une nouvelle levée de fonds d'envergure pour la startup niçoise Vulog : trois ans après avoir levé 17.5 M€, le leader mondial des technologies de mobilité partagée vient de conclure un tour de table de 26 M€. Il a été réalisé auprès de ses investisseurs historiques (Bpifrance, via son fonds Ecotechnologies géré dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir, ETF Partners, Frog Capital, Inven Capital) et de la Banque Européenne d’Investissement.
La vision d'un futur où la mobilité partagée, électrique et multimodale est la norme
La BEI notamment représente l’un des principaux bailleurs de fonds pour l’action en faveur du climat. Elle investit, entre autres, dans des projets qui visent à réduire les émissions de gaz à effet de serre, notamment les solutions de transports décarbonés. C'est sur ce créneau que Vulog intervient. "Ce financement marque notre volonté de soutenir des entreprises dont l’ambition est d’agir concrètement pour réduire notre impact environnemental, en particulier dans les secteurs qui émettent de grandes quantités de gaz à effet de serre tel que le transport", souligne ainsi Gilles Schang, Directeur adjoint du pôle Ecotechnologies de Bpifrance..
"Nous sommes convaincus qu’un tel changement ne pourra s’opérer sans innovation technologique : elle est clé dans la lutte contre les émissions carbone. C’est pourquoi nous avons choisi de renouveler notre soutien à Vulog, fleuron de la French Tech qui s’est imposé comme le leader mondial en la matière. Nous partageons la même ambition et la même vision d’un futur où la mobilité partagée, électrique et multimodale est la norme."
Vulog veut jouer un rôle clé dans la transformation de la mobilité à l'échelle internationale
Vulog a su ainsi fédérer des investisseurs qui souhaitent agir en faveur de l’environnement. Pour Gregory Ducongé, CEO de Vulog, le soutien de la BEI et de ses investisseurs historique "témoigne de la confiance qu’ils ont en Vulog pour jouer un rôle clé dans la transformation de la mobilité à l’échelle internationale. Notre mission est claire : réduire la place du véhicule personnel dans les villes. Pour cela nous apportons des solutions pratiques, économiques et écologiques au grand public comme aux entreprises, ainsi que des outils opérationnels performants et intelligents aux opérateurs pour les accompagner vers l’optimisation et la rentabilité des services."
Cette levée de fonds intervient dans un contexte d’urgence climatique et de prise de conscience croissante des acteurs publics et privés du besoin d’accélérer le déploiement de solutions de mobilité éco-responsables et inclusives. La plateforme technologique de Vulog couvre aujourd’hui tous les besoins en mobilité à la demande, quel que soit le type de véhicule utilisé (voitures, vélos, scooters, trottinettes, etc.), le public concerné (grand public ou professionnel), ou le cas d’usage envisagé (accès instantané, réservation, par abonnement).
Huit nouveaux projets dans les trois premiers mois de 2021 !
Un contexte d'urgence qui explique l'accélération que connaît la startup en ce début 2021 après un début d'année 2020 plus compliqué avec la pandémie. Dans les seuls trois prochains mois, l’entreprise assurera ainsi le lancement de huit nouveaux projets de mobilité. Parmi eux, l’expansion du service WeShare à Hambourg (groupe Volkswagen), fort de son succès à Berlin, et le lancement d’un premier projet à New York avec une flotte de vélos électriques en libre-service.
La nouvelle levée de fonds permettra aussi à Vulog de sécuriser le déploiement de ses nouveaux projets et de continuer à investir dans le développement technique et commercial. La société, fondée en 2006 par deux chercheurs d'Inria Sophia Georges Gallais et David Emsellem, compte aujourd'hui 80 personnes dans son siège de Nice Méridia et table sur le recrutement 10 personnes supplémentaires cette année.