Mauvaise nouvelle pour Sandra Paire, élue à Menton et candidate pour les prochaines élections municipales dans cette ville : en appel, le tribunal d’Aix-en-Provence a suivi le tribunal correctionnel de Nice et a requis la confirmation des trois mois de prison assortis du sursis simple et des deux ans d’inéligibilité, assortie de l’exécution provisoire. Le délibéré sera rendu le 24 novembre. Si la condamnation était prononcée, la conseillère d’opposition de Menton perdrait son écharpe d’élue municipale, mais surtout ne pourrait pas briguer la mairie mentonnaise en mars prochain à la tête de son parti “Un nouvel élan pour Menton”.
Pour rappel, la justice lui reproche de ne pas avoir quitté la salle des délibérations du conseil communautaire, le 30 juillet 2020, (même si elle n’avait pas participé au vote) lors de l’examen de l’octroi d’une subvention (115.000 €) à l’association Initiative Menton Riviera qu’elle présidait à l’époque.