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Menace d'attentat au gaz Zyklon-B sur l'aéroport Nice Côte d'Azur

Un groupe inconnu a menacé l'aéroport vendredi par lettre demandant l'arrêt total des vols dimanche. Une menace jugée peu probable mais qui, en raison du sommet de l'OTAN du 10 février, a donné lieu dimanche matin à un exercice de sécurité chimique et nucléaire.


Canular de très mauvais goût ? Menaces réelles ? Tentative de déstabilisation avant le prochain sommet informel de l'OTAN ? Toujours est-il qu'une lettre menaçant d'un attentat au gaz Zyklon-B (le gaz utilisé dans les camps d'extermination nazis), lettre écrite en allemand, arrivée vendredi à l'aéroport et signée d'un groupe inconnu baptisé Europaische Befreiungsfront Globalisierung (Front européen de libération antimondialisation), a mobilisé la sécurité aéroportuaire et conduit à un exercice NRBC (Nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique) ce week-end sur l'aéroport de Nice.

Pour le préfet des Alpes-Maritimes Pierre Breuil, la menace d'attentat au gaz semblait certes "peu probable". Mais la lettre comportait des précisions laissant penser que ses auteurs connaissaient les produits qu'ils menaçaient d'utiliser. Le mystérieux groupe, qui se référait à des thèmes alter-mondialistes, s'élevait contre la mondialisation et réclamait la suspension des vols dimanche de 9 heures à midi sur l'aéroport de Nice considéré comme "plaque tournante du commerce dans le Sud de l'Europe". Faute de quoi, une cartouche de gaz zyklon B dissimulée dans un sac de voyage serait mise a feu. Ce gaz, utilisé par les nazis dans les sinistres camps de concentration est dangereux dans une atmosphère confiné mais présente un risque moindre dans des volumes plus importants comme ceux de l'aéroport.

Samedi, cependant, les contrôles ont été renforcés dès l'ouverture sur toute la zone aéroportuaire. Hier dimanche, l'exercice NRBC, avec une dizaine de sapeurs-pompiers en tenue d'hyper protection chimique, a mobilisé 350 personnes toute la matinée. Le trafic n'a cependant pas été interrompu. Pour le préfet, même si la menace était peu probable, l'occasion a été prise de "monter un exercice dont les agresseurs nous ont fourni le thème", ainsi qu'il l'a précisé dans une conférence de presse. La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête alors que le 10 février prochain, une réunion informelle des ministres de la Défense de l'OTAN doit se tenir à Nice-Acropolis.

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