Lutte contre la radicalisation : où en est-on dans les Alpes-Maritimes?
A Nice et dans les Alpes-Maritimes, traumatisées par l'épouvantable attentat du 14 juillet, où en est-on dans la lutte contre la radicalisation ? Le quotidien La Croix a fait le point à travers une interview de François-Xavier Lauch, sous-préfet des Alpes-Maritimes, article publié hier. François-Xavier Lauch y évoque notamment les premiers signalements dans les quartiers sensibles de Nice dès la fin 2013 et présente le premier réseau de signalement au niveau du département que la préfecture et le conseil départemental ont ensuite mis en place.
Dans les Alpes-Maritimes, la première vague de départs en Syrie a été enregistrée fin 2013. Il s'agit "soit de familles entières, soit d’individus recrutés par exemple par le prédicateur Omar Diaby", déclare-t-il au quotidien. "Nous avons actuellement 58 adultes, dont certains présumés décédés, et 19 mineurs en Syrie qui sont issus de notre département".
Quant au réseau, il a permis de recevoir 600 signalements par les services locaux et 110 par le numéro vert. "Parmi eux, il nous faut distinguer ce qui relève du fantasme de la radicalisation ou de choses plus sérieuses", souligne le sous-préfet, interrogé par la journaliste Flore Thomasset. "Mais l’important est que les signalements remontent. Cela nous permet d’être efficaces : dans le département, on a déjà pris 38 oppositions de sortie du territoire pour des mineurs, avec l’accord d’un des parents, et 14 interdictions de sortie pour des mineurs ou des majeurs."
- Lire dans La-croix.com : Radicalisation : "L’important est que les signalements remontent"