L'Université Nice Sophia Antipolis dans le tableau 501-550 du QS World University Rankings
C'est la rentrée universitaire et l'heure des classements. Réseau leader en matière de carrière et d’éducation, QS (Quacquarelli Symonds) a rendu le sien, le QS World University Rankings®, classement annuel des universités qui est l'un des plus réputé et le plus connu dans sa catégorie. L'Université de Nice Sophia Antipolis y est positionnée dans la tranche 501-550 des meilleures universités du monde à côté, en ce qui concerne les universités françaises, de Montpellier 1 et de l'Université Panthéon-Assas (Paris 2). Une position qui rapproche celle du classement des établissements d'enseignement supérieur de Shanghai (l'UNS était placée dans le top 500 de 2014)
La France n'est pas particulièrement bien positionnée dans ce palmares puisqu'elle n'a que quatre établissements dans le Top 200. En tête l’Ecole Normale Supérieure Paris qui gagne quatre places (24e), devançant l’Ecole Polytechnique Paristech (35e). Les deux autres établissements français de ce Top 200 sont l'Université Pierre et Marie Curie (UPMC) à la 115e position et l'Ecole Normale Supérieure de Lyon (179e). L'UNS se trouve en milieu de classement des établissements français. A noter Aix-Marseille (341e) et Bordeaux (363e)
Quelque 31 pays sont représentés dans le top 200. Les USA y dominent avec 51 institutions, devançant le Royaume Uni (29), l’Allemagne(13), les Pays Bas (11), le Canada (10), le Japon (10) et l'Australie (8). Les 10 plus belles progressions depuis 2009 sont le MIT aux USA, premier du classement 2014, Sungkyunkwan University (Korea), EPFL (Switzerland), Stanford, LMU München, Nanyang Technological University (Singapore), Korea University, Zhejiang University (China), Queen Mary, University of London and et ETH Zurich. Huit de ces institutions ont des compétences clef dans le domaine de la science et de la technologie.
"Comme par les années précédentes, les classements pointent du doigt le nombre décroissant d’Universités de premier rang accessibles financièrement à tous. Les universités dont les budgets sont soutenus par l’état ont vu leur performance baisse , à l’exception de l’Angleterre et d’Ecole Polytechnique Paris Tech en France", relève QS dans ses commentaires.
"Avec la récession les financements des gouvernements et du secteur privé ont été accrus dans le domaine de la recherche dans les STEM ( Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques) , cette recherche ayant lieu pour beaucoup dans des institutions spécialisées" note également Ben Sowter en charge des recherches de QS. "Les institutions spécialisées sont le focus d’une compétition globale pour l’innovation. Avec des budgets publics sous pression, les institutions s’orientent plus que jamais vers une recherche scientifique technologique et médicale potentiellement lucrative."