Livres : le Prix Jacques Audiberti 2020 à Frédéric Vitoux
Le prix littéraire Jacques Audiberti 2020, un des grands prix de la Côte d'Azur, a été attribué à Frédéric Vitoux pour l’ensemble de son œuvre. Il lui sera remis le vendredi 16 octobre à 19h à anthéa, (salle Jacques Audiberti) à Antibes. Écrivain et critique littéraire français, membre de l’Académie française, Frédérique Vitoux s’est notamment illustré dans les domaines du roman, de la biographie et de la critique littéraire et cinématographique.
Ainsi en 1966, il écrit dans la revue de cinéma Positif. En septembre 1973, son premier roman Cartes postales est publié chez Gallimard. En 1974, il devient critique littéraire au Quotidien de Paris que lance Philippe Tesson. En 1978, il rejoint Le Nouvel Observateur où il est critique littéraire et cinématographique. Dans les années 1970, il est conseiller littéraire aux éditions Stock puis entre au comité de lecture des éditions Calmann-Lévy, où il reste jusqu’au début des années 1990. Il a également écrit des scénarios. Son dernier livre Longtemps, j'ai donné raison à Ginger Rogers, est une "autobiographie parcellaire" qui fourmille d’anecdotes, d’humour et livre les fragments épars d’une vie au XXe siècle.
Pour la première année, en ouverture de la cérémonie de remise du Grand Prix Littéraire, sera attribué le prix "Jeune Audiberti". Il récompense un texte rédigé sur le thème "Ecrivez musclé, écrivez avec vos poings", issu d’un conseil prodigué par Jacques Audiberti au jeune Claude Nougaro. Le lauréat 2020 est Théo Griffiths, né en 1995, pour son texte "La Forme du jour" qui a été choisi parmi plus d’une trentaine de textes.
Fondé par la ville d’Antibes en 1989 afin de récompenser une œuvre inspirée, totalement ou en partie, par la Méditerranée, le prix littéraire Jacques Audiberti est décerné chaque année par un jury d’auteurs et de professionnels du milieu culturel et littéraire, présidé par Didier Van Cauweleart. Parmi les précédents lauréats figurent l'Egyptien Alaa El Aswany (2019), Sylvain Tesson (2018) ou encore Daniel Rondeau (2015), Jean Christophe Rufin (2012), Michel Déon (2008), Jean d'Ormesson (2003), Claudio Magris (2001) et bien d'autres grands noms de la littérature contemporaine francophone.