Ligne nouvelle Provence-Côte d'Azur : un accord Etat-collectivités à 3,5 mds €
Concertation complémentaire réussie pour la Ligne nouvelle Provence-Côte d'Azur et accord entre l'État et les collectivités sur le financement des phases 1 et 2 pour près de 3,5 mds € : c'est ce que vient de communiquer le Ministère des Transports suite à une réunion du comité de pilotage qui s'est tenue aujourd'hui. Réuni sous la coprésidence de Christophe Mirmand, Préfet de région, et de Renaud Muselier, président de la région PACA, le comité a donné son accord sur les nombreuses adaptations du projet dont les principales fonctionnalités et opérations constitutives des phases 1 et 2 avaient été arrêtées par la décision ministérielle du 23 juin 2020.
Le comité de pilotage a également acté les modalités de financement et de portage du projet, notamment les principes de répartition du financement pour les phases 1 et 2. Un protocole d’intention relatif au financement a ainsi été adopté suivant plusieurs principes : promouvoir le projet auprès des instances européennes alors qu'un taux de 20 % de subvention est attendu de la part de l’Union Européenne; l’Etat d’une part, et les collectivités d’autre part, participent au financement des phases 1 et 2 à 40 % maximum du montant global, soit une contribution respective de 1.383 M€ aux conditions économiques de juillet 2020; constitution d'un établissement public local.
C’est sur ces bases que les partenaires se sont engagés à la préparation du dossier d’enquête d’utilité publique sur le périmètre des opérations identifiées des phases 1 et 2 avec l’objectif de lancer cette enquête fin 2021. Il a été rappelé à cette occasion que le projet ferroviaire de la ligne nouvelle Provence-Côte d’Azur (LNPCA) va permettre d’augmenter l’offre de services ferroviaires pour l’ensemble de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et constituera à terme un arc ferroviaire méditerranéen, renforçant la cohésion régionale territoriale.
Il assurera dès ses deux premières phases la désaturation des nœuds ferroviaires de Marseille, Toulon, Nice et de la Côte d’Azur pour répondre aux besoins liés aux transports du quotidien de ces aires métropolitaines, en améliorant la régularité et la fréquence des circulations. Il inclut notamment la construction d’une nouvelle gare et d’une ligne souterraine à Marseille sous la gare Saint-Charles.