Libé : presse traditionnelle et Internet
Quelle stratégie Internet pour les journaux traditionnels? Deux articles publiés cette semaine par Libérationviennent éclairer le débat. Deux exemples qui pourraient apparaitrent contradictoires mais qui ne le sont pas forcément. Pionnier de la mise en ligne du journal papier, /www.journaldemontreal.com">Le Journal de Montreala surpris tous les internautes en fermant carrément son site Internet le 15 juillet dernier. Avec ce message en guise de requiem : les ' consultations effectuées ont démontré que la simple reproduction en ligne d'un quotidien, sans valeur ajoutée, ne représente aucun intérêt pour les lecteurs du journal et les internautes en général'(voir l'article /www.liberation.com/multi/actu/20000904/20000906merz.html"> Les adieux au Web de deux quotidiens québécois).Second exemple : celui du quotidien autrichien /www.TAonline.at/taonline">Täglich Allesqui, lui, a purement et simplement décidé de supprimer son édition papier ( /www.liberation.com/multi/actu/20000904/20000905d.html"> En Autriche, «Täglich Alles» tourne la page papier). Ces deux positions qui semblent diamétralement opposées se rejoignent quand même autour d'une idée centrale : à quoi sert de dupliquer une édition papier par une édition en ligne. Le journal autrichien a choisi de couper l'édition papier qui lui coûtait trop cher. Le Journal de Montréal, qui appartient au groupe Québecor, leader de l'Internet a fermé son édition électronique. Mais le groupe n'en reste pas moins sur Internet à travers son portail d'information en continue /www.canoe.qc.ca">Canoe, qui est plus vivant que jamais et qui donne même quelques repères Internet via le 'Journal de Montreal' et le 'Journal de Québec'.