Avant même le bilan officiel de la Commission Nationale de Débat Public sur la LGV Côte d'Azur qui sera présenté vendredi 9 septembre au matin à Marseille, les Alpes-Maritimes ne croient plus à un Nice-Paris en 3h30. Quelques jours même avant la clôture du débat public, le spectaculaire ralliement du président du Conseil général des Alpes-Maritimes, Christian Estrosi, à une solution qui passerait par Marseille en donnait déjà le signal. Aujourd'hui, dans les Alpes-Maritimes, l'heure est à essayer de sauver le projet d'une nouvelle ligne à grande vitesse arrivant jusqu'à Nice. Et plutôt que de s'arc-bouter sur la solution la plus rapide il s'agit, si l'on ne peut mettre Paris à 3h30 de Nice par le train, d'améliorer au moins la situation d'aujourd'hui avec un trajet de 5h30.
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Le bilan officiel prend en compte les objections et propositions qui ont été exprimées tout au long du débat public du 21 février au 8 juillet dernier. Ce bilan servira de base de travail pour RFF (Réseau Ferré de France), maître d’ouvrage, qui aura 3 mois pour indiquer les suites qu’il compte donner au projet (maintien en l’état, modifications, abandon).
L'éco de la Côte.