Nice mise sur le développement de l'Arénas et de la technopôle Nice Méridia pour valoriser son immobilier d'entreprise auprès des professionnels présents au salon cannois.
Pour la troisième année consécutive, Nice se retrouve sur un stand commun géré par Côte d’Azur Développement. Il regroupe la CCI Nice-Côte d’Azur, la SAEM Sophia Antipolis Côte d’Azur, la SEMAZUR et la Ville de Nice.
Le discours adopté par la cinquième ville de France pour séduire les professionnels en visite à Cannes se base sur les atouts économiques et humains existants ou à venir : le 2éme aéroport de France, la création d'une communauté d'agglomération ( 490 000 habitants ), le tramway, et même l'extension du port. Côté implantations d'entreprises, si l'on parle des studios Riviera (ex-Victorine) comme une future cité du multimédia ou des 24 hectares du parc St Isidore dédiés au MIN et aux entreprises agroalimentaires, les objectifs niçois sont de valoriser plus spécifiquement deux projets.
Le centre d'affaires départementale de l'Arénas, qui a déjà attiré sur 114000m² de bureaux prés de 2800 emplois et 300 sociétés, va voir sa superficie augmenter. Au total 41 000m² d'extension seront réalisées par Bouygues Immobilier (16 000 m²) et Meunier Promotion (25 000 m²) d'ici 2003. Les nouvelles dimensions de l'Arénas pourront donner à l'ouest de la ville, le rôle de porte d'entrée internationale vers la future technopôle de la plaine du Var.
Les premiers travaux de voirie commenceront en 2003. Nice Méridia ambitionne de créer 4000 à 5000 emplois. Elle compte accueillir, sur une surface constructible de 150 000 m² à 180 000m², des entreprises liées aux domaines de la santé et des NTIC. Les autres effets bénéfiques seront la présence d'activités de service aux entreprises (restauration ou hébergement) et le développement d'autres zones en attente d'investisseur comme le site de Roquebillière. Nice réaffirmera aussi son statut de ville universitaire en installant sur le site, des organismes de recherche et de formation.
Le futur parc sera associé à Sophia-Antipolis ce qui favorisera les échanges et une stimulation constructive. Il est vrai que de la compétition naît souvent l'innovation.