Les agents immobiliers azuréens se mobilisent contre l'ubérisation
Après les taxis azuréens sous la pression d'Uber, les hôteliers attaqués par Airbnb et les plateformes de location en ligne, ce sont aujourd'hui les agents immobiliers de la Côte d’Azur qui se sentent sous la menace d'une "ubérisation". Les professionnels de la plupart des grands réseaux (de la FNAIM à Orpi en passant par ERA, Century 21, MLS, UNIS, Plaza, AMEPI, etc…) ont aussi décidé de se mobiliser. Regroupés sous la bannière d'un "mouvement des Agents Immobiliers de la Côte d’Azur", ils veulent demander la protection du titre d’agent immobilier (à noter que la loi prévoit déjà des barrières : elle demande d'être titulaire d'un diplôme au-delà du bac ou de justifier d'une expérience de 3 à 10 ans en tant que salarié d'un agent immobilier confirmé).
Aussi, juste après le MIPIM de Cannes qui se termine vendredi et à quelques jours du Salon de l’Immobilier de Nice qui se tiendra du 23 au 25 mars, ils ont décidé de prendre à leur tour la parole. Pour cela, ils organisent une conférence de presse vendredi 16 mars à 11 heures à Nice, dans les locaux de la FNAIM pour "demander la protection du titre d’agent immobilier" et "pour une meilleure protection des consommateurs des services immobiliers". Cette prise de parole sera menée par deux chefs de file de réseaux (Frédéric Pelou président de la FNAIM Côte d'Azur et Moise Vergeot pour le groupe Orpi).
Alors que les codes du secteur immobilier changent avec le numérique et devant la menace de l’ubérisation de leur profession, ils veulent aussi parler de leur métier, "un métier à part entière, où la relation humaine reste un facteur déterminant pour la réussite d’un projet". A suivre.